10 septembre 2007
La p'tite niouze qui fait rire
Bonjour bonjour, trop lointaine blogosphère,
Voici la petite phrase du jour qui me fait bien rire, lue (et donc écrite) dans L'Espresso d'ajd, la lettre d'infos quotidienne de Telerama [que je continue de recevoir paske c'est simple et léger, mais surtout pour "La légende du jour", ifô l'dire], petite info donc affichée mine de rien, dans un p'tit coin :
"La journaliste Valérie Trieweiler, par ailleurs compagne de François Hollande, animera à partir du 11 septembre une nouvelle émission politique sur la chaîne Direct 8. Elle présentera "Politiquement Parlant", chaque mardi à 22 heures."
Moi, ça m'amuse. Franchement, que dire d'autre ?
10:17 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (2)
21 juillet 2007
Citation #7
"Est-ce qu'il y a un paradis pour les chaussettes dépareillées ?"
Nancy Huston
(on n'envisage effectivement jamais assez la désespérante solitude des chausettes dépareillées, reléguées dans un tiroir qu'on n'ouvre plus que pour en abandonner une nouvelle...)
11:28 Publié dans Citation | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Nancy Huston, chaussettes, paradis, solitude
19 juin 2007
Réédition de "La Couleur de l'été"
http://www.republique-des-lettres.fr/290-reinaldo-arenas....
Reinaldo Arenas
La couleur de l'été (éditions Stock)
Une idée reçue prétend que la critique littéraire ne sert à rien. Elle sauve au moins du ridicule: elle vous évitera la déconvenue de cette bourgeoise en goguette qui demandait l'autre jour dans une grande librairie bordelaise si La couleur de l'été de Reinaldo Arenas était le roman approprié pour aller passer quelques jours d'une fin de saison dorée sur la plage d'Arcachon. La couverture de ce roman posthume est à elle seule une page d'histoire littéraire. Arenas chez Stock? L'éditeur qui dirige cette maison est celui qui avait eu le courage de publier au Seuil les manuscrits que lui faisait parvenir avec mille difficultés le peintre Jorge Camacho qui signe l'illustration de la jaquette. Cette somme, au sens théologique (on y invoque Sainte Verge, Santa Marica dans l'édition originale publiée à Miami en 1991, un an après la mort de l'auteur) accumule, réorganise et orchestre les thèmes récurrents d'une oeuvre qui puise aussi bien dans le registre historique que biographique.
Pour fêter ses cinquante ans de pouvoir, Fidel Castro, alias Fifo, convoque à un gigantesque carnaval aux compatriotes, délégations étrangères et défunts illustres à qui il rend la vie pour l'occasion. La fête macabre, menée tambour battant, se déroule en 1999 et durera 600 pages. Toute réalité est ici investie, travestie, invertie, inversée, retournée dans un maelstrom linguistique époustouflant rendu par une traduction flamboyante. La critique universitaire a du mal à placer ce lutin qu'était Reinaldo Arenas aux côtés de figures marmoréennes comme Jorge Luis Borges, Pablo Neruda ou Juan Rulfo. Elle craint des secousses auxquelles on ne l'a pas habituée. C'est dommage! Elle verrait les enfilades d'Arenas se superposer aux délicates fresques de Pompeï et son parti pris héroï-comique et burlesque revisiter le Siècle d'Or. L'auteur réhabilite des genres affadis par l'opérette et leur redonne une efficacité satirique qui, par contrecoup, rend lourdes comme du plomb les célèbres invectives de Pablo Neruda. Reinaldo Arenas décrit ici l'effondrement d'une révolution, comme dit très justement Zoé Valdès, "surestimée par des opinions ou des situations externes", mais il s'écarte de ce qu'il est convenu d'attendre en la matière. Les froides comptabilités nord-américaines ne lui conviennent pas davantage que le prurit stalinien. Il revendiquait des choses simples, si simples qu'elles ont entrainé indirectement sa mort: vivre, faire l'amour, aimer, écrire. Mais il se heurtait à un antidote meurtier: la haine du désir, la haine de la littérature, la haine de la langue, la haine de soi. Logées au coeur de l'idéologie, au coeur de la langue, se confondant avec la littérature. Une telle tension, un tel bras de fer font de La Couleur de l'été un roman hystérique où l'individu est traversé par une blessure mortelle. C'est cette brèche que colmate la frénésie sexuelle. Voilà pourquoi on s'y encule tant !
Copyright © André Gabastou / La République des Lettres
mardi 1 octobre 1996
14:15 Publié dans Cuba, Littérature | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : reinaldo arenas, roi-naldo, cuba, couleur de l'été, valdès, fifo
07 juin 2007
Miscellanous
-> Alors salut à vous, fantômes du web, ça fait un bon moment que je n'ai pas trop passé de temps par ici, j'aime bien l'idée de revenir hanter m'oiseau-ci un brin les lieux (puisque je peux), de me divertir de cette manière, et comme d'hab, si ça peut en divertir d'autres ne serait-ce que 3 secondes, j'aime bien l'idée. Divertissons-nous.
-> Je ne supporte ni la voix ni le ton inepte ni l'ânonnement systématique ni le rire de grue ni le débit débile ni le goulû bouffage de syllabes de Colombe Schneck. Elle m'horripile. C'est rare. On ne m'horripile pas facilement. A part l'Assedic, peut-être. Parfois. Chapeau, donc, Miss-j'ai-mes-sources. (achtement diverstissant, isn't it ?)
-> Le saviez-vous ? 111 111 111 111 x 111 111 111 111 = 12 345 678 987 654 321. Oh yeah.
-> "Rech.proj.pr.proj.priv.self.dem.brt.poss.s'adr.à.l'hôt.Mart.et.+.si.affinité" Euh... Non, la mienne c'est "Chrch ti job pr juin pr mfaire dla thune. Ctctez-moi". Contactez-moi.
-> Mes mains auraient envie de pipeletter. Ou serait-ce plutôt mon cerveau qui aurait envie que mes mains papotent ? Qui dirige en môa ???? Le corps ou l'esprit ???? Mon dieu ! Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quelle étagère ??? .. Mais que fait Dieu !?!?!?!
-> L'écriture de Nancy Huston est vraiment un assemblage de mots et d'idées qui me sont souvent bien familiers. Qu'est-ce qui fait qu'une écriture vous parle clairement, qu'est-ce qui fait que rien ou presque ne vous est étrange(r) ? -*- du coup -*- Pourquoi l'idée d'exil me parle, m'intéresse et m'est si facilement saisissable ? -*- en fait -*- C'est vrai que ce n'est peut-être pas tant l'exil. Dans Nord perdu l'auteur aborde le fait d'être bilingue, biculturel, ce décalage entre la langue et la culture maternelles d'une part et celles acquises d'autre part. Perd-on un peu de la première quand on est plongé(e) sur la longueur dans la seconde ? Et aussi l'idée que passer d'une langue à l'autre n'a rien du fonctionnement du miroir, et que c'est ce 'gap' qui tripe. Claro, les réflexions sur ces thèmes me parlent et me passionnent.
-> La télé à la radio, ça pue. Si on écoute la radio, c'est entre autre car on ne veut pas de la télé.
-> Yop Léthée, je réfléchis à mes 4. To be continuède.
Voilà pour aujourd'hui. Vous pouvez reprendre une activité normale. (si c'est pas de l'auto-foutage de gueule, de mettre cette dernière phrase, mouarf!). Have a nice day, chicos !
11:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aucun, vous venez si vous voulez, j'aime pas attirer l'client...
02 juin 2007
Le Grand Cahier - Français et LSF - à IVT - ALLEZ-Y !
14:10 Publié dans Evénement | Lien permanent | Commentaires (0)