LamalieEclats d'idées2021-10-06T14:13:09+02:00All Rights Reserved blogSpiritblogSpirithttp://lamalie.blogspirit.com/Lamaliehttp://lamalie.blogspirit.com/about.htmlA veinte años, Luz - Elsa Osorio (Luz ou le temps sauvage)tag:lamalie.blogspirit.com,2016-09-25:30803022016-09-25T20:16:04+02:002016-09-25T20:10:00+02:00 A veinte años, Luz - Elsa Osorio Editions Siruela Nuevos Tiempos,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-935714" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/00/4210302374.jpg" alt="Elsa Osorio, A los veinte anos Luz, Argentine, dictature" /></p><p><span style="font-size: 14pt;">A veinte años, Luz - Elsa Osorio</span><br />Editions Siruela Nuevos Tiempos, 2008, 382 pages.</p><p>En 1998, Luz a 22 ans et une longue histoire à raconter. Elle est Argentine et vient d’arriver à Madrid avec son mari et leur fils d’un an et demi, pour faire la connaissance de Carlos qui, lui, n’est au courant de rien. Enfin arrivée au bout d’une longue quête, il lui suffit de quelques mots par téléphone pour réussir à le convaincre qu’ils doivent se rencontrer. Elle veut lui parler de Liliana, cette femme disparue qu’il avait aimée plus de 20 ans auparavant dans l’Argentine de la dictature militaire.<br /><br />C’est la naissance de son fils Juan qui a fini de convaincre Luz de la pertinence de toutes ces questions qui lui étaient venues au fil de son enfance et de son adolescence, sur son histoire, sa famille... Elevée par des parents et grands-parents militaires hauts placés, tout la porte finalement à croire qu’elle serait plutôt fille de prisonniers révolutionnaires disparus lors de la dictature. Car pendant ce « temps sauvage » où chaque parole prononcée est épiée et leurs auteurs emprisonnés si ça ne convient pas, c’est environ 500 enfants de prisonnières enceintes qui sont, à la naissance, volés pour être adoptés par des couples « bien pensants ».<br /><br />Le livre d’Elsa Osorio a une construction narrative parfaite. Tout d’abord, le prologue plante l’histoire de manière assez claire, le lecteur comprend tout de suite qu’il s’agit de la rencontre entre une fille et son père qui ne se connaissent pas. Ensuite, le récit que Luz fait de leur histoire à son père comprend trois chapitres qui correspondent à trois périodes différentes : 1976 sa naissance nébuleuse, 1984 autour d’un événement marquant alors qu’elle n’a que 8 ans, et la fin des années 1990 où elle se lance finalement dans ses recherches.<br /><br />Les réactions du père et de la fille lors de leur première rencontre dans un café madrilène sont entrecoupées d’un long récit polyphonique où s’expriment tous les protagonistes impliqués dans cette histoire. C’est par le point de vue de plusieurs personnes qui ont côtoyé Luz dans son enfance que nous avançons petit à petit dans une histoire aussi fascinante qu’effrayante. Car là aussi Elsa Osorio maîtrise parfaitement l’art de mener son récit en nous dévoilant les choses au fur et à mesure, dans un rythme impeccable. Cela nous procure sans cesse et le plaisir de la découverte et cet intérêt pour connaître le fin mot de l’histoire sans que jamais le rythme ne s’essouffle.<br /><br />Pour ma part, j’ai aussi réalisé tout ce que cette Histoire pouvait laisser comme trace aujourd’hui. J’avais bien dans la tête les grands-mères de la Plaza de Mayo qui cherchent leurs petits-enfants disparus, mais je n’avais pas vraiment envisagé le point de vue inverse et que ces petits-enfants vivent aujourd’hui, porteurs de cette histoire toute proche... Quarante ans c’est rien, et ces enfants, parents ou grands-parents d’alors sont tous là encore aujourd’hui avec chacun leur histoire dont on voit dans ce puissant récit qu’il en faut peu pour que jamais ne puisse se faire la lumière (luz en espagnol) sur une histoire individuelle.<br /><br />Un seul petit regret pinailleur, c’est qu’on aurait aimé un peu plus de style parfois, car finalement, c’est l’histoire qui prime (et effectivement elle le mérite!). Mais pour ma part, c’est en commençant un autre livre sur le même thème (<em>Tantos héroes</em>, de Laura Restrepo) que je me dis que j’aurais aimé un brin de relief à l’écriture. Mais ce n’était sans doute pas l'objectif de celui-ci. Il faudra que je lise un autre livre d’Elsa Osorio. Car quoi qu’il en soit, ce livre nous emporte dans cette double histoire, celle de Luz et de l’Argentine, et il nous en donne une vision percutante et touchante.<br /><br />Ce livre est lu dans le cadre du <a title="Challenge Amérique Latine" href="http://lamalie.blogspirit.com/archive/2016/05/28/lancement-du-challenge-amerique-latine-3074069.html" target="_blank"><strong><span style="color: #d41346;">Challenge Amérique Latine</span></strong></a> pour : l’<strong>Argentine</strong>.<br />Et pour ce qui est de mes objectifs en plus :<br />Lu en V.O. <img id="media-935709" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/01/3231797725.jpg" alt="check.jpg" width="25" height="25" /><br />Auteur femme <img id="media-935709" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/01/3231797725.jpg" alt="check.jpg" width="25" height="25" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-935695" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/01/4098133264.jpg" alt="Challenge, Amérique Latine, Argentine, Osorio, dictature" /></p><p>P'tit bonus : mon petit conseil de film argentin sur le même thème <em>La Historia Oficial</em> (L’Histoire Officielle), de Luiz Puenzo datant en 1986. Il relate une histoire sur le même thème, mais là, c’est une mère, professeur d’histoire, mariée à un militaire pendant la dictature et qui ont adopté une petite fille (adorable!), qui réalise petit à petit à quel point elle est ignorante de ce qui se passe dans son pays, si proche d’elle. Ce film est d’une tension dramatique époustouflante.</p><p>PS : bon j'ai pas l'habitude de poster des messages si sérieux.. Même pas une petite touche d'humour ou de couleur.. Diantre ! Va falloir que ça change.</p>
Lamaliehttp://lamalie.blogspirit.com/about.htmlLancement du Challenge Amérique Latinetag:lamalie.blogspirit.com,2016-05-28:30740692019-10-17T10:49:36+02:002016-05-28T18:47:00+02:00 Alors alors... Il fallait bien ça pour réactiver officiellement ce petit...
<p style="text-align: center;">Alors alors... Il fallait bien ça pour réactiver officiellement ce petit blog endormi... <br />Un <em><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #b8043d;">Challenge Amérique Latine</span></strong></span></em>, bien sûr!!</p><p style="text-align: center;"><img id="media-921026" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/00/00/500870084.jpg" alt="Amérique Latine, Leonardo Padura, Cuba, espagnol, lectures, challenge" /></p><p>Avec <a href="http://lecture-sans-frontieres.blogspot.fr/2016/05/irresistible-bis-challenge-lamerique.html#more">A Girl from Earth</a> et <a href="http://cryssilda.canalblog.com/archives/2016/05/25/33865526.html">Cryssilda</a>, nous nous lançons dans un challenge qui va nous tenir longtemps et nous ravir tout autant. Le but étant de lire un livre de chaque pays de l'Amérique latine, et d'en faire le commentaire sur nos blogs ou pages Facebook respectives. Le premier challenge dans cette histoire a été de se mettre d'accord sur les pays qui composeront "notre" Amérique Latine. Et dans notre enthousiasme explosif, autour de superbes cocktails et de savoureuses acras et autres délices, nous avons choisi une Amérique latine élargie, nous comptons donc 28 pays ou territoires latino-américains!!</p><p>Dans la mesure du possible, l'idée est aussi de découvrir des auteurs. Donc on ne choisit pas des auteurs qu'on a déjà lus. 28 auteurs latino-américains à découvrir, ça fait rêver, n'est-ce pas ?</p><p>D'autre part, nous n'avons pas de limite dans le temps, mais nous avons une <a id="media-921046" href="http://lamalie.blogspirit.com/media/00/00/157662307.jpg">super carotte</a>, hihi. Une fois que chacune de nous trois aura lu un livre du même pays, hop! la récompense est un repas dans un restaurant dudit pays ! Ça donne envie, hein ? Nous allons sûrement devoir un peu nous creuser la tête, car VRAIMENT PAS SÛR que nous trouvions un restaurant du Salvador ou du Honduras. Mais c'est un challenge, oui ou non ??? Alors nous allons rivaliser d'astuces et d'ingéniosité pour remplir aussi cette part du challenge... <em><span style="font-size: 8pt;">(je sens que je vais partir à la recherche de livres de cuisine...)</span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-921037" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/00/01/723668265.jpg" alt="Amérique Latine, Caraïbes, Cuba, espagnol, lecture, culture, saveurs, mojito, cuisine" /></p><p>De mon côté, j'ai eu envie d'ajouter encore quelques petites complications <span style="font-size: 8pt;">(pourquoi faire simple quand etc.)</span>. Dans la mesure du possible, je vais essayer de <strong>lire en V.O.</strong> (youpi doo dee, youpi doo daa!) et de <strong>lire des auteurs femmes</strong>. Ben oui hein, c'est mon côté féministe, na! Quand on se lance dans un tel parcours, autant le faire vraiment comme on le souhaite. Bien sûr, je n'ai pas envie non plus de lire des auteurEs juste pour ce E, donc ce n'est pas une règle que je m'impose, c'est juste une attention particulière que je souhaite avoir pour mes choix de lectures. D'ailleurs : je suis preneuse de conseils !! Si vous avez en tête une auteurE que je ne dois pas rater, faites-le moi savoir :) Et de toute façon, le point super chouette (et qui fait que ça pourrait se poursuivre jusqu'au bout des temps), c'est que nous avons la possibilité d'ajouter des "<strong>bis</strong>". Non pas UN bis, mais AUTANT DE bis QU'ON LE VEUT après tout. Un livre ne nous a pas tellement plu ? Ou au contraire, nous découvrons un auteur qui pof! en quelques pages devient un "chouchou" ? Ou un livre nous fait sentir qu'il y a tellement de choses d'un pays qu'on voudrait encore découvrir ? Ou bien nous avons dans notre bibliothèque 2 ou 3 livres du même pays et vraiment, non, impossible d'en écarter un ? Eh bien, libre à nous d'ajouter des "bis" = de lire plusieurs livres pour un même pays. Youhouuu!!</p><p>Bon.. et dans ma folie toute personnelle, je rêverais d'ajouter aussi aux différents pays : un <strong>film</strong>, une <strong>chanson</strong>, une <strong>sortie au théâtre</strong>, un <strong>peintre</strong>, etc.... mais bon.. Pour ça, on verra!!! :D</p><p>Sinon, je voulais préciser que nous avons ici une très belle coïncidence. En effet, j'inaugure aujourd'hui ce <span style="color: #b8043d;">Challenge Amérique Latine</span> au beau milieu de la 3è <strong><span style="color: #808000;">Semaine de l'</span><span style="color: #b8043d;">Amérique</span> <span style="color: #ffcc00;">Latine</span> <span style="color: #808000;">et des</span> <span style="color: #bd7548;">Caraïbes</span></strong> !!!</p><p><img id="media-921027" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/01/2150579852.png" alt="Amérique Latine, Caraïbes, Cuba, espagnol, lecture, culture" /></p><p>Vous pouvez retrouver sur <a href="http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/ameriques/evenements/article/semaine-de-l-amerique-latine-et-des-caraibes-24-05-05-06-16">ce site</a> le programme complet de toutes les manifestations en France et au-delà qui ont lieu entre le 24 mai et le 5 juin 2016. De manière assez étonnante ils n'ont pas l'air d'avoir répertorié le fameux <span style="color: #b8043d;">Challenge Amérique Latine</span>, mais nul doute que cela sera réparé très rapidement étant donné l'importance de l'événement, la motivation à toute épreuve des trois participantes et le rayonnement interplanétaire que tout cela promet d'avoir.</p><p>Enfin, la dernière information, last but not least comme diraient certains, c'est que chacun peut participer à son niveau au <span style="color: #b8043d;">Challenge Amérique Latine</span>, en lisant un livre ou plusieurs, d'un ou plusieurs des 28 pays. N'hésitez pas à vous joindre à nous en toute liberté, et à nous signaler vos articles. Car plus on est de fous et plus on lit!!</p><p style="text-align: center;"><img id="media-921039" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/02/3340143686.jpg" alt="Lire, lecteurs, lecture, amérique latine, fou" /><img id="media-921040" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/00/3340143686.jpg" alt="lecteurs.jpg" /></p><p>Voici maintenant la liste des 28 pays et territoires qui composent ce <span style="color: #b8043d;">Challenge Amérique Latine</span>, et mes prévisions de lecture. En <span style="color: #808080;">gris</span> tant que c'est de la prévision <span style="font-size: 8pt;">(pô fôcile...)</span>, en <strong>gras</strong> une fois que ce sera lu <span style="font-size: 8pt;">(pô plus facile, mdr!) <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;">ET avec le lien vers la note quand le livre sera chroniqué</span> (hum, vraiment pô plus facile... :D)</span>.</p><p>Aussi, le pays en <span style="background-color: #ccffcc;">vert</span>, le livre est lu en remplissant toutes les contraintes, le pays est en <span style="background-color: #ff99cc;">rose</span>, les suggestions sont les bienvenues car je n'ai pas trouvé d'auteurE à lire pour l'instant.</p><ul style="text-align: justify;"><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ccffcc;"><strong>Argentine</strong></span> : <span style="color: #808080;"><a title="A los veinte años, Luz" href="http://lamalie.blogspirit.com/archive/2016/09/25/a-veinte-anos-luz-elsa-osorio-luz-ou-le-temps-sauvage-3080302.html"><span style="color: #000000;"><strong><em>A veinte años, Luz </em></strong>de<strong> Elsa Osorio</strong></span></a> / (en bis : <em>Op Oloop</em>, de Juan Filloy)<br /></span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Bolivie </strong>: <span style="color: #808080;"><em>Nuestro mundo muerto</em> de Liliana Colanzi</span><strong><br /></strong></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Brésil</strong> : <span style="color: #808080;"><em>En exil</em> de Elisa Lispector</span><span style="color: #808080;"> / (en bis : <em>100 mensonges pour de vrai </em>de Helena Parente Cunha)<br /></span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Chili</strong> : <span style="color: #808080;"><em>El sistema del tacto, de Alejandra Costamagna / (en bis car déjà lues : La Novena</em> de Marcela Serrano & <span style="color: #000000;"><strong><em>Del amor y sombra, </em></strong>de <strong>Isabel Allende</strong></span> / <span style="color: #000000;"><strong><em>Psicomagia</em></strong>, de <strong>Alejandro Jorodowski</strong></span> / <em>Le Reste est silence</em> de Carla Guelfenbein ?)<br /></span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ccffcc;"><strong>Colombie</strong></span> : <span style="color: #000000;"><strong><em>Tantos héroes,</em></strong> de <strong>Laura Restrepo</strong></span><span style="color: #808080;"> / (en bis : <span style="color: #000000;"><em><strong>Ayer terminar<strong class="notranslate">á</strong> mañana</strong></em>, de <strong>Santiago José Sep<strong class="notranslate">ú</strong>lveda Montenegro</strong></span> / El ruido de las cosas al caer, de Juan Gabriel Vásquez)</span><a id="title_479211854" title="Dulce Compañia" href="http://www.priceminister.com/offer/buy/123615580/dulce-compania-de-laura-restrepo-livre.html"> </a></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Costa Rica</strong> : <span style="color: #ff0000;"><span style="color: #808080;"><em>Yo, bruja</em>, de Isidora Chacón / (en bis ? </span></span><span style="color: #999999;"><span style="color: #808080;">Roxana Pinto ? Yolanda Oreamudo ?</span> </span><span style="color: #808080;"><em>Mourons (ensemble), Federico</em> de Joaquín Gutiérrez)</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Cuba</strong> : <span style="color: #808080;"><strong><em>Tu, la oscurida,</em></strong> de <strong>Mayra Montero</strong> / (en bis : <em>El hombre que amaba a los perros,</em> de Leonardo Padura / <strong><br /></strong></span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ccffcc;"><strong>Équateur</strong></span> : <span style="color: #808080;"><span style="color: #000000;"><strong><em>Las Estrellas de la Amazonía</em></strong><em>, </em>de <strong>Olivia Casares Zurita</strong></span> (en bis : <span style="color: #000000;"><strong>Naufragée des Amazones</strong>, de <strong>Jean Godin des Odonais</strong></span>)</span><strong><br /></strong></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Guatemala</strong> :<span style="color: #808080;"><strong><em> La Tour de Londres n'est pas Big Ben</em></strong> de <strong>Eugenia Gallado</strong> / (en bis : <em>Moi, Rigoberta Menchu,</em> de Rigoberta Menchu)<br /></span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Haïti</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span></span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Honduras</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ccffcc;"><strong>Mexique</strong></span> : <strong><em>El huésped</em></strong><em>,</em> de <strong>Guadalupe Nettel </strong><span style="color: #808080;">/ (en bis : <em>Le Cornet acoustique</em>, de Leonora Carrington / <em>Isla de Bobos, </em>de Ana García Bergua)</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Nicaragua</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span> <span style="color: #808080;">(en bis car déjà lue : <em>El país de las mujeres, </em>de Gioconda Belli</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Panama</strong> : <span style="color: #808080;"><em>Tocino del cielo </em>de Rosa María Britton</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Paraguay</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Pérou</strong> : <span style="color: #808080;"><em>Ximena de dos caminos, </em>de Laura Riesco </span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>République dominicaine</strong> : <span style="color: #808080;"><em>En el tiempo de las Mariposas</em> de Julia Alvarez</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Salvador</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span> <span style="color: #808080;">(en bis : Horacio Castellanos Moya ?)</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Uruguay</strong> : <span style="color: #808080;">Intramuros de Silvia Larrañaga / (en bis : <span style="color: #000000;"><strong><em>Dibujos invisibles</em></strong><em>, </em>de <strong>Troche</strong></span> + <em>Scipion</em> de Pablo Casacuberta)<br /></span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Venezuela</strong> : <span style="color: #808080;"><em>Lluvia, </em>de Victoria De Stefano</span></div></li></ul><div style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">Territoires et pays parfois associés à l'Amérique latine</span> :</div><ul style="text-align: justify;"><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Belize</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Guyane</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Guadeloupe</strong> : <span style="color: #808080;"><em>Moi, Tituba sorcière</em> de Maryse Condé</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><strong>Martinique</strong> : <span style="color: #808080;"><em>Relato de ceniza, </em>de Maryse Renaud </span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ccffcc;"><strong>Porto Rico</strong></span> : <strong><span style="color: #000000;"><em>Fe en disfraz</em></span></strong><span style="color: #000000;"><em>, </em></span><span style="color: #000000;">de </span><strong><span style="color: #000000;">Mayra Santos-Febres</span></strong></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Saint-Barthélemy</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Saint-Martin</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span></div></li><li><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff99cc;"><strong>Saint-Pierre-et-Miquelon</strong></span> : <span style="color: #ff0000;">?</span></div></li></ul><p>Et j'ai un <span style="color: #008080;">petit bonus</span>, car j'ai chez moi le livre <strong><em>Voyage au cœur des femmes latino-américaines</em></strong> qui comprend 18 nouvelles de 18 auteurEs de 18 pays d'Amérique latine <span style="font-size: 8pt;">(sans Haïti ni le Brésil)</span> choisies et traduites par Agnès Poirier. <strong><span style="color: #008080;">Mouah<span style="font-size: 10pt;">ahah</span><span style="font-size: 12pt;">ahah<span style="font-size: 14pt;">ahah</span></span><span style="font-size: 14pt;">!!!!</span></span> </strong></p><p>Petite mention du Prix Sor Juana Inés de la Cruz qui récompense l'excellence du travail littéraire de femmes qui écrivent en langue espagnole. Les prix littéraires sont tellement trop souvent "dominés" par des hommes que celui-ci est indispensable. Et il peut donner quelques idées : <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Premio_Sor_Juana_In%C3%A9s_de_la_Cruz">https://es.wikipedia.org/wiki/Premio_Sor_Juana_In%C3%A9s_de_la_Cruz</a></p><p>Bon, et sinon, une dernière petite précision pour vous donner une idée complète de l'ampleur du challenge pour moi... Car autant A Girl que Cryssi sont des férues de billets de lecture, jetez juste un œil à leur blog et vous aurez compris. Mais moi... Moi ? Nous sommes d'accord : j'ad<span style="color: #ff9900;"><span style="color: #ff6600;">o<span style="color: #ff9900;">O</span>o</span></span>re lire. Nous sommes d'accord : j'ad<span style="color: #ff9900;">o<span style="color: #ff6600;">O</span>o</span>re écrire. Mais... Mais il faut le dire : je <strong><span style="color: #162478;">dé-teste</span></strong> écrire sur ce que je lis. Donc, va falloir se les retrousser, les manches de l'Amérique Latine!!! Ah, mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un bon resto...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-921043" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/01/1221931660.jpg" alt="separateur_semAmLat.jpg" /><img id="media-921045" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/00/1221931660.2.jpg" alt="separateur_semAmLat.jpg" /></p>
Lamaliehttp://lamalie.blogspirit.com/about.htmlL'heure du retourtag:lamalie.blogspirit.com,2016-01-23:30649662016-04-22T09:11:41+02:002016-01-26T08:39:00+01:00 Alors ayé, c'est l'heure du retour. Retour de qui retour de quoi, on n'sait...
<p>Alors ayé, c'est l'heure du retour. Retour de qui retour de quoi, on n'sait pô trop, mais c'est l'heure du retour, c'est déjà ça. L'écriture me manque, c'est une raison suffisante, n'est-ce pas ? Nan, pas sûr. Avoir envie d'écrire c'est le premier pas, mais encore faut-il avoir quelque chose à écrire. <span style="color: #333399;">C'est là où le bât blesse.</span> Et cette phrase est belle. Courte, ondulante, six mots pour six syllabes, trois accents et même une apostrophe, c'est pas mal <span style="color: #008080;">;-)</span></p><p>C'est donc une tentative de retour aux mots, au jeu avec eux. Je me souviens d'un de mes premiers posts il y a bien longtemps, où j'avais créé ce blog, mais je ne savais déjà pas quoi écrire à l'époque mais l'envie était là. J'avais écrit toute une note sur cette ambivalence entre le fait de dire ou ne rien dire, d'avoir envie d'écrire mais ne pas savoir quoi dire, et finalement j'en arrivais à vouloir <span style="color: #ff0000;">torturmuter</span> mon blog. Ah oui, l'intérêt de l'écriture c'est aussi de prendre des libertés. Inventer des mots, c'est un des plus grands kiffs existants. Torturmuter me plaît, je m'en souviens encore. En effet, il avait son utilité, il réussissait à dire ce qu'aucun autre mot n'aurait pu, ou alors de manière super lourde, en collant des petits et des grands mots, bref, chiant. Alors que torturmuter, c'est clair. N'est-ce pas ? <span style="color: #008080;">o_O'</span></p><p>Ce que j'aime dans l'écriture, ce sont les <strong><span style="color: #339966;">so</span><span style="color: #800080;">no</span><span style="color: #3366ff;">ri</span><span style="color: #ff6600;">tés</span></strong>. C'est ça qui prime pour moi. Et le fait que les mots et les phrases doivent couler, sans heurt, sans aspérité, avec un rythme qui se sente à la lecture à haute voix ou à haut cerveau. J'aime écrire et relire, réécrire et relire encore, répéter pour écouter et sentir l'effet des sonorités. "Répéter pour écouter et sentir l'effet des sonorités", voilà, pour moi, écrire, c'est ça.</p><p>En fait, <em>Facebook</em> a tué mon écriture. <em>Ouïtch, atenci<span class="st">ó</span>n, c'est la séquence euuh dramatique! <span style="color: #008080;">^_^'</span></em> Ecrire ici était un moyen de me mettre en contact avec le monde. L'apparition de la Face de bouc a écrasé cette petite fonction que je voyais en ce blog. J'ai résisté : nanan pas la Face du bouc, j'veux pô, chuis une rebelle, j'aime pô les trucs où tout le monde va, les choses que tout le monde fait. Et puis, et puis, bien sûr, bah j'ai fini par y aller. C'est quand même agréable de voir le monde. Et alors les choses vous arrivent tellement facilement, tout le temps, c'est une masse de choses qui bougent, qui arrivent, qui passent. Mais ça bouge trop! Comment prendre le temps de se poser pour écrire, pour faire "euh au fait, euh Toc Toc, regardez, je vais dire un truc, un truc un peu construit, un truc euhhhh" et fouitt', tout a déjà tourné trois fois, blague-vidéoté six fois, pleurémotionné douze, bref, ça ne va pas avec le réseau social. Le blog oui, la Face non. C'est là que ça a <strong><span style="color: #ff0000;">tué</span><span style="color: #ff0000;">...</span></strong><span style="color: #ff0000;">...</span></p><p>Et bon, quelques années ont passé, et finalement, le-dit réseau social, on peut s'en lasser aussi. Ou pas vraiment car il y a toujours quelque chose à y fureter, finalement on se laisse bercer devant la Face comme devant la télé. On est passif sauf qu'on fait dérouler la page et qu'on clique de temps à autre. Parfois, heureusement, un ami (avec un peu de chance c'est un vrai) poste un truc rigolo, ou triste, ou beau. Même parfois ça peut être soi. <span style="color: #ff00ff;">Sissi</span>. Mais sinon, non, la Face n'est pas le lieu de l'écriture. <em>Twitter</em> serait plus dans cette optique : comment écrire quelque chose avec cette contrainte des 140 caractères, blabla. Mais, contrairement au Pivot, je n'ai jamais réussi à m'y mettre. Pour le coup, le Gazouillis remue 1.000 fois plus vite encore que la Face. C'est comme de l'athlétisme de la réplique, et c'est beaucoup, mais beaucoup trop pour moi. Le blog est stable, pas trop rapide, il peut être à notre image (<em>ouais, ouais, on parle de la mienne, ouais ççc'est bon!!</em>), l'intrusion des gens est limitée (enfin sur le mien en tout cas <span style="color: #008080;">:D</span>) (et depuis 5 ans surtout <span style="color: #008080;">:D</span>) (enfin nan, elle a toujours été très limitée <span style="color: #008080;">:D<span style="color: #000000;">)</span></span>, et ça me va. (purée on dirait que je me suis fait tirer les traits, j'ai l'air un peu bleu-vert-figé nan ? <strong><span style="color: #008080;">:D</span></strong>)</p><p>Enfin, voici donc le pourquoi du comment de l'heure du retour. Retour de qui retour de quoi, on n'sait pô trop, mais c'est l'heure du retour, c'est déjà ça. Et...<strong> Et c'est now!</strong></p>
Lamaliehttp://lamalie.blogspirit.com/about.htmlLa fin du mois cubain ? / Une nouvelle forme de liberté à Cuba : les blogstag:lamalie.blogspirit.com,2011-05-26:23608162019-10-03T12:31:01+02:002011-06-15T08:52:00+02:00 C'est aujourd'hui que s'achève Le Mois Cubain , qui aura duré du 15 mai au...
<p style="text-align: justify;">C'est aujourd'hui que s'achève <strong>Le Mois Cubain</strong>, qui aura duré du 15 mai au 15 juin 2011, sur les blogs, organisé par <a title="Cryssilda - Voyager... Lire..." href="http://www.cryssilda.canalblog.com" target="_blank" rel="noopener">Cryssilda</a> et moi-même.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593666" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/02/2740403310.3.jpg" alt="le mois cubain, littérature cubaine, cuba" /></p><p style="text-align: justify;">Pour ma part, c'est la première fois que j'organisais un tel événement et ce fut un vrai bonheur. C'est sûr que la thématique m'est chère et que l'enthousiasme est d'autant plus présent! C'est pourtant un vrai défi que de rester à fond dans une thématique pendant tout un mois, et j'ai bien senti un certain relâchement dans la 2ème quinzaine, mais ce n'est pas parce que je serais arrivée au bout de la chose, ah ça non! Il m'en reste encore tellement à découvrir...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593750" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/00/1331608764.jpg" alt="le mois cubain, littérature cubaine, cuba" /></p><p style="text-align: justify;">Pour terminer ce Mois Cubain, je voulais vous parler d'une nouvelle forme d'expression qui naît à Cuba, et qui a son importance, je veux parler des espaces de parole et d'expression que sont <strong>les Blogs</strong> (las bitácoras!). Le gouvernement cubain a beau interdire l'accès à Internet aux particuliers, certains ont la chance d'y avoir un certain accès grâce à leur travail, d'autres se connectent à partir des hôtels pour les étrangers (une connection qui coûte cher!), et donc de plus en plus de Cubains bravent leur peur, tentent de ne pas faire cas des intimidations et osent s'octroyer un espace de liberté propre : una bitácora.</p><p style="text-align: justify;">Il existe une plateforme qui héberge des blogs cubains qui sont tenus depuis l'intérieur de l'île, c'est <a title="Blogs cubains de l'intérieur de l'île" href="http://vocescubanas.com/" target="_blank" rel="noopener">Voces Cubanas</a> (Voix Cubaines). Pour les non-hispanophones, il existe un système sur le blog <a title="Traduire des blogs cubains" href="http://hemosoido.com/" target="_blank" rel="noopener">Hemos Oído</a> (nous avons entendu) qui permet que des bénévoles traduisent les posts des blogueurs en différentes langues. Cela fonctionne assez bien, la qualité n'est pas toujours top, mais ça permet de donner un aperçu.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593753" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/00/02/4259388699.2.jpg" alt="Translate Cuban Bloggers, le mois cubain" /></p><p style="text-align: justify;">La blogueuse cubaine la plus connue est certainement Yoani Sánchez avec son blog <a title="Generacion Y, de Yoani Sanchez" href="https://www.14ymedio.com/blogs/generacion_y/" target="_blank" rel="noopener">Generación Y</a>. Elle le tient depuis avril 2007. <img id="media-593754" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/00/3723875131.gif" alt="blog cubain, bitacora, mois cubain, yoani sanchez" />Comme elle l'explique dans sa présentation, en mai 2008 le gouvernement cubain a installé un filtre sur le toile qui fait que personne à Cuba ne peut avoir accès à son blog. Elle doit donc compter sur des amis hors Cuba pour republier ses posts dans d'autres endroits du web. Elle peut d'ailleurs compter sur de nombreux fidèles bénévoles qui lui traduisent ses textes en une quinzaine de langues (vous verrez ça dans la partie tout en haut de son blog). <a title="Le Compte Tweeter du blog Generacion Y" href="http://twitter.com/#%21/yoanisanchez" target="_blank" rel="noopener">Yoani Sánchez</a> tweete plusieurs fois par jours, selon l'actualité à Cuba (elle compte plus de 930,000 followers!). Et <a title="Como ayudar a los bloggers cubanos ?" href="http://desdecuba.com/generaciony/?page_id=2222" target="_blank" rel="noopener">ici</a>, elle donne des conseils aux lecteurs étrangers qui veulent aider d'une manière ou d'une autre les blogueurs cubains et qui écrivent depuis Cuba. Ce n'est pas traduit, mais elle dit que malgré une suspition de capitaliste, elle met quand même un lien PayPal... <img id="media-593755" style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/02/4023885073.gif" alt="blog cubain, bitacora, mois cubain, Claudia Cadelo" />pour les personnes qui voudraient faire un don (1h de connexion à internet coûte entre 7 et 9 dolar), mais elle conseille aussi partager les blogs cubains, de faire circuler les articles pour qu'il y ait une vraie visibilité dans le monde, d'aider à publier les articles pour nous à qui Internet ne coûte presque rien (en s'engageant à ne rien toucher aux textes, bien sûr), un tweet = un sms, c'est aussi de l'argent ou du temps de connexion... etc.</p><p style="text-align: justify;">J'aime beaucoup également le blog de Claudia Cadelo qui s'intitule <a title="Octavo Cero, par Claudia Cadelo" href="http://www.octavocerco.blogspot.com/" target="_blank" rel="noopener">Octavo Cero</a>...</p><p style="text-align: justify;">A part les blogs, il existe également des espaces qui se créent pour donner la parole aux citoyens sans que ce soit une parole contrôlée, ou qui doive s'auto-censurer. Il s'agit de <strong>vidéos qui ressemblent à des émissions de télévision</strong>, mais qui sont diffusées sur Internet uniquement. Ces émissions sont tournées chez les uns ou chez les autres, avec les moyens du bord, et boudiou, quelle qualité! C'est uniquement en espagnol, mais je vais dire tant mieux pour ceux qui le comprendront <span style="text-decoration: line-through;">et tant pis pour les autres</span> car je n'ai pas le temps de créer des sous-titres, même si ça serait effectivement TRES intéressant de pouvoir le faire, cela pourrait se diffuser davantage encore... Voici l'émission <a title="Razones Ciudadanas n°5 - Les blogueurs dissidents" href="http://vimeo.com/23795886" target="_blank" rel="noopener">Razones Ciudadanas n°5</a>, émission qui était justement consacrée à la blogosphère alternative, aux blogueurs dissidents. Le modérateur Reinaldo Escobar donne la parole sur le "plateau" à <a title="Octavo Cero, par Claudia Cadelo" href="http://www.octavocerco.blogspot.com/" target="_blank" rel="noopener">Claudia Cadelo</a>, <a title="Generacion Y, de Yoani Sanchez" href="http://www.desdecuba.com/generaciony/" target="_blank" rel="noopener">Yoani Sánchez</a>, <a title="Boring Home Utopics" href="http://vocescubanas.com/boringhomeutopics/" target="_blank" rel="noopener">Orlando Luís Pardo</a>, <a title="Cruzar Las Alambradas" href="http://cruzarlasalambradas.wordpress.com/" target="_blank" rel="noopener">Luis Felipe Rojas</a>, ainsi qu'à une quinzaine de blogueurs interviewés dans d'autres lieux.. Et c'est une merveille !</p><p></p><p style="text-align: justify;">Je ne peux m'empêcher de penser à Reinaldo Arenas... Que penserait-il s'il voyait ces blogueurs depuis Cuba malgré les difficultés, qui un peu comme lui, ont peur (ou pas, car certains ont décidé de ne pas avoir peur!), mais écrivent. Aurait-il tenu un blog dans cette situation ? Je ne peux m'empêcher de penser à Reinaldo Arenas...</p><p style="text-align: justify;">En tout cas, c'est passionnant de suivre tout ce qui se passe là-bas... Et bien sûr, je ne peux pas oublier de mentionner toute la communauté cubaine de Miami, du reste des Etats-Unis et même du monde, très présente sur Internet, souvent assez radicale, et qui font énormément circuler l'information de ce qui se passe à Cuba. Je pense à <a title="Radio/TV Marti" href="http://www.martinoticias.com/" target="_blank" rel="noopener">Martí Noticias</a> (avec radio et TV), <a title="Site de Miscelaneas de Cuba" href="http://www.miscelaneasdecuba.net/web/folder.asp?folderID=89" target="_blank" rel="noopener">Misceláneas de Cuba</a> depuis la Suède, <a title="Prensa Cubana" href="http://prensacubana.e-datalink.net/" target="_blank" rel="noopener">Prensa Cubana</a>, <a title="Blogs de Cuba" href="http://blogsdecuba.impela.net/" target="_blank" rel="noopener">blogs de Cuba</a>... Et <a title="Humour cubain en exil" href="http://www.flickr.com/photos/45759814@N06/4603140571/lightbox/" target="_blank" rel="noopener">ici</a> un petit exemple d'humour noir ou jaune qui circule en exil! </p><p style="text-align: justify;">J'en reviens à notre mois cubain qui s'achève et je remercie Ze Cryssilda, et tous ceux qui ont participé à ce mois de découvertes cubaines. Je vais compiler prochainement toutes les participations et j'en ferai un post à part qui récapitulera tout.</p><p style="text-align: justify;">Mais pour l'instant, je vous donne une dernière information ! Nous avons <strong>une lecture commune du livre Paradiso de José Lezama Lima</strong> qui s'achèvera <span style="text-decoration: line-through;">le 15 juillet</span> le 30 septembre 2011. Il est encore temps de vous inscrire !!! C'est LE livre cubain auquel tous les auteurs/cinéastes cubains font référence au moins une fois dans leur oeuvre (ben euh j'exagère à peine, hein!). Et je suis sûre que lire Paradiso, c'est une réelle aventure !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593685" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/00/3923776185.gif" alt="Paradiso-LezamaLima.gif" /></p><p style="text-align: justify;">Merci encore à tous, et sachez que pour ma part je ne laisse pas la culture cubaine en ce 15 juin 2011, car j'ai trop de livres que je n'ai pas lus, trop de films que je n'ai pas vus, trop de blogs et d'infos que je n'ai pas eues ! Je réfléchis encore à refaire un mois cubain l'an prochain ou à déclarer que le mois cubain va devenir éternel ! ;-)</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593756" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/01/1125461767.png" alt="le mois cubain" /></p>
Lamaliehttp://lamalie.blogspirit.com/about.htmlJorge Camacho - un hommagetag:lamalie.blogspirit.com,2011-06-13:23673912011-06-15T00:18:01+02:002011-06-14T13:30:00+02:00 J'ai lu pour la première fois le nom de Jorge Camacho en cherchant de qui...
<p style="text-align: justify;">J'ai lu pour la première fois le nom de Jorge Camacho en cherchant de qui pouvait bien être cette étrange et belle illustration du livre <em>Celestino avant l'aube</em>, de Reinaldo Arenas que j'étais en train de lire.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593415" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/00/1558314391.JPG" alt="Reinaldo Arenas, Jorge Camacho, littérature cubaine, le mois cubain" /></p><p style="text-align: justify;">J'ai alors découvert que Jorge Camacho était un artiste cubain et que ce n'était vraiment pas par hasard qu'il illustrait la couverture de cette réédition d'un livre de Reinaldo, et même TOUS les livres de Reinaldo Arenas réédités chez Mille et une nuits.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593449" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/00/00/396629852.jpg" alt="Jorge Camacho, surréalisme, peintre cubain, hommage" /></p><p style="text-align: justify;">Jorge Camacho est né en 1934 à La Havane qu'il quitte en 1959 pour s'installer à Paris, où il rencontre sa femme, Margarita étudiante espagnole, et les surréalistes dont André Breton. Il se crée son style petit à petit, faisant se cotoyer d'un côté les tons pastels et les courbes et de l'autre les couleurs vives, les piquants et le feu. Il s'attache à peindre tout ce que le réel a d'énigmatique et de paradoxal. Très tôt, en 1967 lors d'un voyage à Cuba avec Margarita, il découvre le premier livre de Reinaldo Arenas (eh oui, son premier livre <em>Celestino antes del alba</em> est bien paru à Cuba, et plus aucun autre après!), tombe sous le charme de cette écriture étonnante, et le couple prend contact avec lui, et réalise que la Révolution n'est pas tout à fait ce que le monde semble vouloir qu'elle soit...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593529" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/00/00/230537788.gif" alt="Jorge Camacho, surréalisme, peintre cubain, hommage" /></p><p style="text-align: justify;">Tout de suite, une relation s'instaure, épistolaire d'abord puis très vite Jorge et Margarita feront sortir de Cuba des manuscrits de Arenas et les feront publier à l'étranger. C'est le début d'une forte et indéfectible amitié entre les Camacho et Reinaldo Arenas. Depuis 1975, Jorge et Margarita vivent entre Paris et l'Andalousie, dans cette paisible maison "Los Pasajes", où je pense a été prise cette photo qui me plaît tant car on voit Reinaldo travailler dans un environnement qu'on imagine un des plus paisaibles qu'il ait pu connaître :</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593447" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/00/02/2835428351.jpg" alt="Reinaldo Arenas, Jorge Camacho, littérature cubaine, le mois cubain" /></p><p style="text-align: justify;">Pour en revenir à Jorge Camacho, vous pouvez trouver de très nombreux tableaux de lui reproduits dans un superbe livre d'art qui lui est consacré "Jorge Camacho, vue imprenable" bilingue espagnol (<em>Con</em>fines lejanos) de Anne Tronche chez Palantines. Et voici ici une très belle vidéo où l'on voit Jorge Camacho créer un tableau, prenez 10 minutes de votre temps pour contempler une création :</p><p></p><p style="text-align: justify;">Depuis plusieurs années que je m'intéresse à la culture cubaine, j'essaie d'aller quand je peux aux rencontres sur ce thème et c'est vrai que sur Paris, nous avons la chance d'avoir une certaine actualité cubaine. :)</p><p style="text-align: justify;">Le 2 mars 2009, la <a title="La Maison de l'Amérique Latine" href="http://culturel.mal217.org/fr/" target="_blank">Maison de l'Amérique Latine</a> organisait, à l'occasion de la publication de la correspondance entre Reinaldo Arenas et les Camacho, un événement que j'annonçais <a title="Rencontre Maison Am Lat Correspondance Arenas - Camacho" href="http://lamalie.blogspirit.com/archive/2009/03/02/rencontre-a-la-maison-de-l-amerique-latine.html#comments" target="_blank">sur mon blog</a>. Cette rencontre réunissait Zoé Valdès (toujours présente et souvent à l'origine je pense, de ce genre d'événements), Margarita Camacho -Jorge déjà trop fatigué pour être présent- (grands amis donc, et légateurs testamentaires de Reinaldo Arenas), Aline Schulman la traductrice de cette correspondance, Joris Lagarde ce français parti à Cuba pour apporter un bateau à Reinaldo pour qu'il puisse s'échapper autrement que sur un vieux pneu de récup' ; Juan Abreu qui faisait le lien entre Reinaldo et ce petit français de Joris qui venait le chercher, et Olivier Amesein ce médecin français résident aux Etats-Unis et qui a soutenu et aidé Reinaldo alors qu'il n'avait plus goût à rien quand il était très malade à la fin. Pour le distraire, il a demandé à Reinaldo d'écrire deux chansons, ce qu'il a fait et Olivier Amesein les a mises en musique et chantées : Hymno (Hymne) et <a title="Ecouter la chanson Una Flor en la memoria, de Reinaldo Arenas" href="http://www.youtube.com/watch?v=0c5jKdH5HGA&feature=player_embedded" target="_blank">Una Flor en la memoria</a> (Une Fleur dans la mémoire). Cette correspondance <em>Reinaldo Arenas - Lettres à Margarita et Jorge Camacho (1967 - 1990)</em> est très riche et extrêmenent émouvante. On sent vraiment que Reinaldo vit pour la littérature, qu'il est extrêmement angoissé et a peur de tout, que Jorge et Margarita Camacho sont une véritable bouée à laquelle il s'accroche pour vivre et garder espoir... On voit Reinaldo tel qu'il est dans tout son génie et sa part de folie aussi. C'est un livre à parcourir, à lire et relire...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-593570" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/00/2733674320.gif" alt="Reinaldo Arenas, Jorge Camacho, correspondance, littérature cubaine, le mois cubain" /></p><p style="text-align: justify;">Lors de cette rencontre, a été projeté un extrait du documentaire <em>Seres Extravagantes</em> (56 min) de <a title="Blog de Manuel Zayas" href="http://manuelzayas.com/blog/" target="_blank">Manuel Zayas</a> qui présente le processus de marginalisation, de répression et de négation des homosexuels à Cuba par l'histoire de Reinaldo Arenas et avec des interventions de proches de l'auteur. Les extraits que j'ai trouvés sur Internet sont de mauvaise qualité, je vous ai donc sélectionné cette vidéo qui commence par une série de photos de Reinaldo Arenas, et qui vers 3:50 se poursuit par un extrait du film <em>Habana</em> de Jana Bokova où l'on voit Reinaldo s'exprimer sur son quotidien en exil mais également sur ce qu'il a vécu pendant sa persécution à Cuba :</p><p></p><p style="text-align: justify;">Pour continuer un instant avec Reinaldo, un petit photo-montage de la <a title="Site de la librairie Salon del Libro" href="http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr/" target="_blank">librairie Salón del Libro</a> (Paris 5è) qui faisait un hommage à Reinaldo Arenas, le 18 mars 2010, à l'occasion des 20 ans de sa mort, où nous étions présentes avec <a title="Cryssilda - Voyager... Lire..." href="http://www.blogspirit.com/admin/posts/cryssilda.canalblog.com/" target="_blank">Cryssilda</a> (petit clin d'oeil à toi!) et où de nombreux auteurs, journalistes, traducteurs, éditeurs, etc étaient venus pour cet hommage parisien à Reinaldo Arenas.</p><p><em></em></p><p>Et on voit ici Margarita Camacho s'exprimer au sujet de leur lien Jorge et elle avec Reinaldo Arenas (la vidéo fait un peu amateur, mais on passera sur ce point ;)</p><p style="text-align: justify;"><br />Jorge Camacho est donc décédé le 30 mars dernier à Paris à l'âge de 77 ans. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise. <strong>Cryssilda et moi avons dédié ce mois cubain à Jorge Camacho.</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-593442" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/00/00/3094308614.jpg" alt="Jorge Camacho, surréalisme, peintre cubain, hommage" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: x-small;">PS : comme d'habitude en ces lieux, toute illustration appartenant à une personne qui ne serait pas d'accord pour qu'elle se trouve ici, pourra être retirée immédiatement à la demande du-dit propriétaire.</span></em></p>
Lamaliehttp://lamalie.blogspirit.com/about.htmlAdieu Cuba, de Andy Garcia (2005)tag:lamalie.blogspirit.com,2011-06-02:23638572011-06-08T09:57:04+02:002011-06-08T09:57:04+02:00 J'ai vu le film Adieu Cuba ( The Lost City ), de Andy Garcia qui date de...
<p style="text-align: justify;">J'ai vu le film <em>Adieu Cuba</em> (<em>The Lost City</em>), de Andy Garcia qui date de 2005. C'est un film américain (eh oui, entorse à mon éthique...), sur Cuba, sur cette période juste avant la Révolution, alors que le dictateur Fulgencio Batista était encore au pouvoir, et qu'une grande partie de la population souffraient de ce régime certains, victimes d'une grande pauvreté, et d'autres dans une position plus aisée, souhaitant également un changement de politique.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-590939" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/02/3811600656.jpg" alt="Adieu Cuba, film Cuba, le mois cubain" /></p><p style="text-align: justify;">Fico (Andy Garcia) gère El Tropico, un des plus prestigieux club de musique à La Havane. Il vit avec sa famille, ses parents, ses frères et pour lui ce club c'est sa vie. On voit que des événements perturbent la vie du pays et de cette famille, son frère veut rejoindre les rebelles (c'est à dire Fidel Castro et Che Guevara) pour libérer le pays, la violence fait irruption, mais Fico ne veut rien savoir, il ne veut qu'une chose, conserver son club. Ce film a une très belle esthétique, les images, les plans, la musique, Andy Garcia laisse place à la contemplation. L'histoire d'amour est un peu cul-cul mais passons, car l'actrice Ines Sastre est magnifique. La réalisation est franchement américaine, avec l'humour de Bill Murray (qui me fait marrer, oui), même si les choses sont bien racontées d'un point de vue intérieur. Je trouve que ce film est une réussite, c'est comme un état des faits, une caméra pointée sur une certaine tranche de population dans une certaine période à Cuba (on ne voit pas vraiment le peuple, on voit surtout cette famille aisée). Fico, malgré toute ses réticences à s'engager dans une quelconque direction, va tout de même devoir s'impliquer et prendre parti. On voit l'arrivée des rebelles, des Révolutionnaires qui vont s'emparer du pouvoir, et le film nous montre déjà les premières dérives hallucinantes de ces "libérateurs"...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-592218" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/01/301533080.jpg" alt="Adieu Cuba, film Cuba, le mois cubain" /></p><p style="text-align: justify;">Finalement, pour faire cet article, j'ai fait quelques recherches et j'ai donc fait une grande découverte : il s'agit d'un scénario de Guillermo Cabrera Infante (oui, l'auteur cubain de <em>Trois tristes tigres</em>), et Andy Garcia est lui-même né à Cuba, et mêle donc des souvenirs personnels à ce scénario. Il a d'ailleurs également réalisé un documentaire en 1993 qui a l'air introuvable à ce jour <em>Cachao... Como su ritmo no hay dos</em> (Cachao... un rythme comme le sien, il n'y en n'a pas deux) sur le compositeur et contrebasiste Israel "Cachao" López, considéré comme l'inventeur du mambo (1918-2008). Un CD a été enregistré "Ahora sí", et en voici une vidéo :</p><p></p><p style="text-align: justify;">Ce qui est extra dans ces musiques cubaines, c'est ce rythme de base enrichi sans arrêt par une multidude d'instruments qui ont chacun leur moment de solo et d'improvisation, c'est un rythme cool et entraînant à la fois, on ne s'en lasse pas ! Alors c'est pour ça que je vous en remets une couche, et on voit et on entend davantage Cachao jouer, allez, c'est r'parti !</p><p style="text-align: justify;"></p><p><img id="media-592216" style="margin: 0.2em auto 1.4em; display: block;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/01/2740403310.2.jpg" alt="le mois cubain, littérature cubaine, cuba" /></p>
Lamaliehttp://lamalie.blogspirit.com/about.htmlOmara y Chucho, l'album de Omara Portuondo et Chucho Valdéstag:lamalie.blogspirit.com,2011-05-24:23511512011-06-02T00:05:55+02:002011-06-02T00:05:55+02:00 Omara y Chucho , c'est Omara Portuondo et Chucho Valdés, deux grands...
<p style="text-align: justify;"><em>Omara y Chucho</em>, c'est Omara Portuondo et Chucho Valdés, deux grands chanteurs/musiciens cubains. Et c'est également le nom de leur album qui vient de sortir et qui les réunit tous deux : Omara chante et Chucho l'accompagne au piano. Je vous parle de cet album car j'ai eu la chance de le gagner grâce à la station de radio France Inter, à l'occasion du concert que donnaient Omara et Chucho le 10 mai dernier au studio 105 de Radio France ! Vous pouvez réécouter ce concert d'exception sur le <a title="Omara Portuondo y Chucho Valdés : concert privé" href="http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1748" target="_blank">site de France Inter</a>.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-588603" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/01/230918291.jpg" alt="Omara Portuondo, Chucho Valdés, Omara y Chucho, musique cubaine" /></p><p style="text-align: justify;">Pour ce qui est de l'album, de l'objet en lui-même, il est très beau. Vous en voyez la couverture ci-dessus et l'esthétique est fine et délicate, les photos magnifiques. Puis, donc hop, j'ai lancé la musique.... Et ben j'avoue que j'ai été trèèès étonnée! Il faut dire que je connais de la musique cubaine en gros, la salsa qui fait valser tout le monde même les plus récalcitrants, le son cubano qu'on reconnait entre tous, les boleros si triiiistes, et... la musique plus actuelle un peu salsa-boum-boum. Hum... Bref, vous voyez l'étendue de mon ignorance :p</p><p style="text-align: center;"><img id="media-590782" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/02/00/1003795631.jpg" alt="Omara Portuondo, Chucho Valdés, Omara y Chucho, musique cubaine" /></p><p style="text-align: justify;">Alors, quand j'ai entendu les premiers titres, j'avoue que je me suis dit : mais c'est pas possible!! On dirait ces musiques "clair de lune" de l'Amérique du début du siècle, qu'on voit dans les films quand ils sont dans leurs clubs, bref, je ne sais pas comment m'expliquer. Et bon quoi, c'est pas Cuba, ça ! Et puis, j'ai un peu réfléchi, oué bon... Au début du siècle, disons avant la révolution, il y avait de nombreux Américains à Cuba et qu'il y aurait pu avoir un certain courant musical qui serait resté, mais bon peu importe, je me suis dit que j'allais chercher un peu d'infos sur ces deux grands Cubains.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-590785" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/01/4256224613.jpg" alt="Omara Portuondo, Chucho Valdés, Omara y Chucho, musique cubaine" /></p><p style="text-align: justify;">J'ai d'abord été voir la carrière d'<a title="Site officiel d'Omara Portuondo" href="http://omaraportuondo.com/main.php?lang=es" target="_blank">Omara Portuondo</a> qui effectivement chante depuis longtemps (alors qu'elle avait commencé un peu par hasard, par danser), et elle a des chansons plutôt de "filin" (le <em>feeling</em> cubain) et c'est effectivement ce qu'on reconnaît dans ce CD <em>Omara y Chucho</em>. Mais elle touche à tous les styles ans problème, et c'est avec le film <a title="Site officiel Buena Vista Social Club le film" href="http://www.buenavistasocialclub.com/" target="_blank">Buena Vistal Social Club</a>, de Wim Wenders, que sa carrière gagne encore en popularité, et fait qu'elle chante d'autant plus dans le monde entier.</p><p></p><p style="text-align: justify;">Elle était d'ailleurs au <a title="Le Festival Banlieues Bleues" href="http://www.banlieuesbleues.org/accueil.php" target="_blank">Festival Banlieues Bleues</a> l'an dernier en 2010, l'année de ses 80 ans :</p><p></p><p style="text-align: justify;">Et d'autre part, j'ai donc découvert la musique de <a title="Site officiel de Chucho Valdès" href="http://www.valdeschucho.com/" target="_blank">Chucho Valdès</a>. Il a fait partie longtemps d'un groupe phare à Cuba, qui a eu du succès en Amérique Latine et partout dans le monde dans les années 70 et jusque dans les années 2000 : <a title="Une présentation du groupe IRAKERE" href="http://www.cubalatina.com/portraits/irakere.php3" target="_blank">Irakere</a>. C'est un groupe qui allie jazz et musique d'origine africaine, utilisant des instruments qui perpétuent cette tradition afro-cubaine. J'ai découvert un groupe étonnant, et je vous mets ici une vidéo d'un morceau joué à la télévision cubaine, vous allez voir, ça commence par de la percu, puis ça s'accélère et les cuivres, la basse, le clavier, le chanteur (Chucho), la batterie, tous s'élancent et c'est hallucinant et génial :)</p><p></p><p>L'image et le son n'étant pas d'une qualité super, je vous propose maintenant un autre morceau. C'est sur vidéo mais l'image est statique, c'est juste un titre à écouter mais vraiment le morceau vaut le coup. (je ne me reconnais pas, je ne connais rien à ce style de musique, mais qu'est-ce que je m'éclate avec! :D)</p><p></p><p>Alors, je ne sais pas pour vous, mais pour moi.... Ce sont de bien belles découvertes !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-590767" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lamalie.blogspirit.com/media/01/02/430345777.jpg" alt="le mois cubain, littérature cubaine, cuba" /></p>