15 juin 2011
La fin du mois cubain ? / Une nouvelle forme de liberté à Cuba : les blogs
C'est aujourd'hui que s'achève Le Mois Cubain, qui aura duré du 15 mai au 15 juin 2011, sur les blogs, organisé par Cryssilda et moi-même.
Pour ma part, c'est la première fois que j'organisais un tel événement et ce fut un vrai bonheur. C'est sûr que la thématique m'est chère et que l'enthousiasme est d'autant plus présent! C'est pourtant un vrai défi que de rester à fond dans une thématique pendant tout un mois, et j'ai bien senti un certain relâchement dans la 2ème quinzaine, mais ce n'est pas parce que je serais arrivée au bout de la chose, ah ça non! Il m'en reste encore tellement à découvrir...
Pour terminer ce Mois Cubain, je voulais vous parler d'une nouvelle forme d'expression qui naît à Cuba, et qui a son importance, je veux parler des espaces de parole et d'expression que sont les Blogs (las bitácoras!). Le gouvernement cubain a beau interdire l'accès à Internet aux particuliers, certains ont la chance d'y avoir un certain accès grâce à leur travail, d'autres se connectent à partir des hôtels pour les étrangers (une connection qui coûte cher!), et donc de plus en plus de Cubains bravent leur peur, tentent de ne pas faire cas des intimidations et osent s'octroyer un espace de liberté propre : una bitácora.
Il existe une plateforme qui héberge des blogs cubains qui sont tenus depuis l'intérieur de l'île, c'est Voces Cubanas (Voix Cubaines). Pour les non-hispanophones, il existe un système sur le blog Hemos Oído (nous avons entendu) qui permet que des bénévoles traduisent les posts des blogueurs en différentes langues. Cela fonctionne assez bien, la qualité n'est pas toujours top, mais ça permet de donner un aperçu.
La blogueuse cubaine la plus connue est certainement Yoani Sánchez avec son blog Generación Y. Elle le tient depuis avril 2007. Comme elle l'explique dans sa présentation, en mai 2008 le gouvernement cubain a installé un filtre sur le toile qui fait que personne à Cuba ne peut avoir accès à son blog. Elle doit donc compter sur des amis hors Cuba pour republier ses posts dans d'autres endroits du web. Elle peut d'ailleurs compter sur de nombreux fidèles bénévoles qui lui traduisent ses textes en une quinzaine de langues (vous verrez ça dans la partie tout en haut de son blog). Yoani Sánchez tweete plusieurs fois par jours, selon l'actualité à Cuba (elle compte plus de 930,000 followers!). Et ici, elle donne des conseils aux lecteurs étrangers qui veulent aider d'une manière ou d'une autre les blogueurs cubains et qui écrivent depuis Cuba. Ce n'est pas traduit, mais elle dit que malgré une suspition de capitaliste, elle met quand même un lien PayPal... pour les personnes qui voudraient faire un don (1h de connexion à internet coûte entre 7 et 9 dolar), mais elle conseille aussi partager les blogs cubains, de faire circuler les articles pour qu'il y ait une vraie visibilité dans le monde, d'aider à publier les articles pour nous à qui Internet ne coûte presque rien (en s'engageant à ne rien toucher aux textes, bien sûr), un tweet = un sms, c'est aussi de l'argent ou du temps de connexion... etc.
J'aime beaucoup également le blog de Claudia Cadelo qui s'intitule Octavo Cero...
A part les blogs, il existe également des espaces qui se créent pour donner la parole aux citoyens sans que ce soit une parole contrôlée, ou qui doive s'auto-censurer. Il s'agit de vidéos qui ressemblent à des émissions de télévision, mais qui sont diffusées sur Internet uniquement. Ces émissions sont tournées chez les uns ou chez les autres, avec les moyens du bord, et boudiou, quelle qualité! C'est uniquement en espagnol, mais je vais dire tant mieux pour ceux qui le comprendront et tant pis pour les autres car je n'ai pas le temps de créer des sous-titres, même si ça serait effectivement TRES intéressant de pouvoir le faire, cela pourrait se diffuser davantage encore... Voici l'émission Razones Ciudadanas n°5, émission qui était justement consacrée à la blogosphère alternative, aux blogueurs dissidents. Le modérateur Reinaldo Escobar donne la parole sur le "plateau" à Claudia Cadelo, Yoani Sánchez, Orlando Luís Pardo, Luis Felipe Rojas, ainsi qu'à une quinzaine de blogueurs interviewés dans d'autres lieux.. Et c'est une merveille !
Je ne peux m'empêcher de penser à Reinaldo Arenas... Que penserait-il s'il voyait ces blogueurs depuis Cuba malgré les difficultés, qui un peu comme lui, ont peur (ou pas, car certains ont décidé de ne pas avoir peur!), mais écrivent. Aurait-il tenu un blog dans cette situation ? Je ne peux m'empêcher de penser à Reinaldo Arenas...
En tout cas, c'est passionnant de suivre tout ce qui se passe là-bas... Et bien sûr, je ne peux pas oublier de mentionner toute la communauté cubaine de Miami, du reste des Etats-Unis et même du monde, très présente sur Internet, souvent assez radicale, et qui font énormément circuler l'information de ce qui se passe à Cuba. Je pense à Martí Noticias (avec radio et TV), Misceláneas de Cuba depuis la Suède, Prensa Cubana, blogs de Cuba... Et ici un petit exemple d'humour noir ou jaune qui circule en exil!
J'en reviens à notre mois cubain qui s'achève et je remercie Ze Cryssilda, et tous ceux qui ont participé à ce mois de découvertes cubaines. Je vais compiler prochainement toutes les participations et j'en ferai un post à part qui récapitulera tout.
Mais pour l'instant, je vous donne une dernière information ! Nous avons une lecture commune du livre Paradiso de José Lezama Lima qui s'achèvera le 15 juillet le 30 septembre 2011. Il est encore temps de vous inscrire !!! C'est LE livre cubain auquel tous les auteurs/cinéastes cubains font référence au moins une fois dans leur oeuvre (ben euh j'exagère à peine, hein!). Et je suis sûre que lire Paradiso, c'est une réelle aventure !
Merci encore à tous, et sachez que pour ma part je ne laisse pas la culture cubaine en ce 15 juin 2011, car j'ai trop de livres que je n'ai pas lus, trop de films que je n'ai pas vus, trop de blogs et d'infos que je n'ai pas eues ! Je réfléchis encore à refaire un mois cubain l'an prochain ou à déclarer que le mois cubain va devenir éternel ! ;-)
08:52 Publié dans Blog, Cuba, Littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
14 juin 2011
Jorge Camacho - un hommage
J'ai lu pour la première fois le nom de Jorge Camacho en cherchant de qui pouvait bien être cette étrange et belle illustration du livre Celestino avant l'aube, de Reinaldo Arenas que j'étais en train de lire.
J'ai alors découvert que Jorge Camacho était un artiste cubain et que ce n'était vraiment pas par hasard qu'il illustrait la couverture de cette réédition d'un livre de Reinaldo, et même TOUS les livres de Reinaldo Arenas réédités chez Mille et une nuits.
Jorge Camacho est né en 1934 à La Havane qu'il quitte en 1959 pour s'installer à Paris, où il rencontre sa femme, Margarita étudiante espagnole, et les surréalistes dont André Breton. Il se crée son style petit à petit, faisant se cotoyer d'un côté les tons pastels et les courbes et de l'autre les couleurs vives, les piquants et le feu. Il s'attache à peindre tout ce que le réel a d'énigmatique et de paradoxal. Très tôt, en 1967 lors d'un voyage à Cuba avec Margarita, il découvre le premier livre de Reinaldo Arenas (eh oui, son premier livre Celestino antes del alba est bien paru à Cuba, et plus aucun autre après!), tombe sous le charme de cette écriture étonnante, et le couple prend contact avec lui, et réalise que la Révolution n'est pas tout à fait ce que le monde semble vouloir qu'elle soit...
Tout de suite, une relation s'instaure, épistolaire d'abord puis très vite Jorge et Margarita feront sortir de Cuba des manuscrits de Arenas et les feront publier à l'étranger. C'est le début d'une forte et indéfectible amitié entre les Camacho et Reinaldo Arenas. Depuis 1975, Jorge et Margarita vivent entre Paris et l'Andalousie, dans cette paisible maison "Los Pasajes", où je pense a été prise cette photo qui me plaît tant car on voit Reinaldo travailler dans un environnement qu'on imagine un des plus paisaibles qu'il ait pu connaître :
Pour en revenir à Jorge Camacho, vous pouvez trouver de très nombreux tableaux de lui reproduits dans un superbe livre d'art qui lui est consacré "Jorge Camacho, vue imprenable" bilingue espagnol (Confines lejanos) de Anne Tronche chez Palantines. Et voici ici une très belle vidéo où l'on voit Jorge Camacho créer un tableau, prenez 10 minutes de votre temps pour contempler une création :
Depuis plusieurs années que je m'intéresse à la culture cubaine, j'essaie d'aller quand je peux aux rencontres sur ce thème et c'est vrai que sur Paris, nous avons la chance d'avoir une certaine actualité cubaine. :)
Le 2 mars 2009, la Maison de l'Amérique Latine organisait, à l'occasion de la publication de la correspondance entre Reinaldo Arenas et les Camacho, un événement que j'annonçais sur mon blog. Cette rencontre réunissait Zoé Valdès (toujours présente et souvent à l'origine je pense, de ce genre d'événements), Margarita Camacho -Jorge déjà trop fatigué pour être présent- (grands amis donc, et légateurs testamentaires de Reinaldo Arenas), Aline Schulman la traductrice de cette correspondance, Joris Lagarde ce français parti à Cuba pour apporter un bateau à Reinaldo pour qu'il puisse s'échapper autrement que sur un vieux pneu de récup' ; Juan Abreu qui faisait le lien entre Reinaldo et ce petit français de Joris qui venait le chercher, et Olivier Amesein ce médecin français résident aux Etats-Unis et qui a soutenu et aidé Reinaldo alors qu'il n'avait plus goût à rien quand il était très malade à la fin. Pour le distraire, il a demandé à Reinaldo d'écrire deux chansons, ce qu'il a fait et Olivier Amesein les a mises en musique et chantées : Hymno (Hymne) et Una Flor en la memoria (Une Fleur dans la mémoire). Cette correspondance Reinaldo Arenas - Lettres à Margarita et Jorge Camacho (1967 - 1990) est très riche et extrêmenent émouvante. On sent vraiment que Reinaldo vit pour la littérature, qu'il est extrêmement angoissé et a peur de tout, que Jorge et Margarita Camacho sont une véritable bouée à laquelle il s'accroche pour vivre et garder espoir... On voit Reinaldo tel qu'il est dans tout son génie et sa part de folie aussi. C'est un livre à parcourir, à lire et relire...
Lors de cette rencontre, a été projeté un extrait du documentaire Seres Extravagantes (56 min) de Manuel Zayas qui présente le processus de marginalisation, de répression et de négation des homosexuels à Cuba par l'histoire de Reinaldo Arenas et avec des interventions de proches de l'auteur. Les extraits que j'ai trouvés sur Internet sont de mauvaise qualité, je vous ai donc sélectionné cette vidéo qui commence par une série de photos de Reinaldo Arenas, et qui vers 3:50 se poursuit par un extrait du film Habana de Jana Bokova où l'on voit Reinaldo s'exprimer sur son quotidien en exil mais également sur ce qu'il a vécu pendant sa persécution à Cuba :
Pour continuer un instant avec Reinaldo, un petit photo-montage de la librairie Salón del Libro (Paris 5è) qui faisait un hommage à Reinaldo Arenas, le 18 mars 2010, à l'occasion des 20 ans de sa mort, où nous étions présentes avec Cryssilda (petit clin d'oeil à toi!) et où de nombreux auteurs, journalistes, traducteurs, éditeurs, etc étaient venus pour cet hommage parisien à Reinaldo Arenas.
Et on voit ici Margarita Camacho s'exprimer au sujet de leur lien Jorge et elle avec Reinaldo Arenas (la vidéo fait un peu amateur, mais on passera sur ce point ;)
Jorge Camacho est donc décédé le 30 mars dernier à Paris à l'âge de 77 ans. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise. Cryssilda et moi avons dédié ce mois cubain à Jorge Camacho.
PS : comme d'habitude en ces lieux, toute illustration appartenant à une personne qui ne serait pas d'accord pour qu'elle se trouve ici, pourra être retirée immédiatement à la demande du-dit propriétaire.
13:30 Publié dans Arts, Cuba, Littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
08 juin 2011
Adieu Cuba, de Andy Garcia (2005)
J'ai vu le film Adieu Cuba (The Lost City), de Andy Garcia qui date de 2005. C'est un film américain (eh oui, entorse à mon éthique...), sur Cuba, sur cette période juste avant la Révolution, alors que le dictateur Fulgencio Batista était encore au pouvoir, et qu'une grande partie de la population souffraient de ce régime certains, victimes d'une grande pauvreté, et d'autres dans une position plus aisée, souhaitant également un changement de politique.
Fico (Andy Garcia) gère El Tropico, un des plus prestigieux club de musique à La Havane. Il vit avec sa famille, ses parents, ses frères et pour lui ce club c'est sa vie. On voit que des événements perturbent la vie du pays et de cette famille, son frère veut rejoindre les rebelles (c'est à dire Fidel Castro et Che Guevara) pour libérer le pays, la violence fait irruption, mais Fico ne veut rien savoir, il ne veut qu'une chose, conserver son club. Ce film a une très belle esthétique, les images, les plans, la musique, Andy Garcia laisse place à la contemplation. L'histoire d'amour est un peu cul-cul mais passons, car l'actrice Ines Sastre est magnifique. La réalisation est franchement américaine, avec l'humour de Bill Murray (qui me fait marrer, oui), même si les choses sont bien racontées d'un point de vue intérieur. Je trouve que ce film est une réussite, c'est comme un état des faits, une caméra pointée sur une certaine tranche de population dans une certaine période à Cuba (on ne voit pas vraiment le peuple, on voit surtout cette famille aisée). Fico, malgré toute ses réticences à s'engager dans une quelconque direction, va tout de même devoir s'impliquer et prendre parti. On voit l'arrivée des rebelles, des Révolutionnaires qui vont s'emparer du pouvoir, et le film nous montre déjà les premières dérives hallucinantes de ces "libérateurs"...
Finalement, pour faire cet article, j'ai fait quelques recherches et j'ai donc fait une grande découverte : il s'agit d'un scénario de Guillermo Cabrera Infante (oui, l'auteur cubain de Trois tristes tigres), et Andy Garcia est lui-même né à Cuba, et mêle donc des souvenirs personnels à ce scénario. Il a d'ailleurs également réalisé un documentaire en 1993 qui a l'air introuvable à ce jour Cachao... Como su ritmo no hay dos (Cachao... un rythme comme le sien, il n'y en n'a pas deux) sur le compositeur et contrebasiste Israel "Cachao" López, considéré comme l'inventeur du mambo (1918-2008). Un CD a été enregistré "Ahora sí", et en voici une vidéo :
Ce qui est extra dans ces musiques cubaines, c'est ce rythme de base enrichi sans arrêt par une multidude d'instruments qui ont chacun leur moment de solo et d'improvisation, c'est un rythme cool et entraînant à la fois, on ne s'en lasse pas ! Alors c'est pour ça que je vous en remets une couche, et on voit et on entend davantage Cachao jouer, allez, c'est r'parti !
09:57 Publié dans Cinéma, Cuba, Musique | Lien permanent | Commentaires (5)
02 juin 2011
Omara y Chucho, l'album de Omara Portuondo et Chucho Valdés
Omara y Chucho, c'est Omara Portuondo et Chucho Valdés, deux grands chanteurs/musiciens cubains. Et c'est également le nom de leur album qui vient de sortir et qui les réunit tous deux : Omara chante et Chucho l'accompagne au piano. Je vous parle de cet album car j'ai eu la chance de le gagner grâce à la station de radio France Inter, à l'occasion du concert que donnaient Omara et Chucho le 10 mai dernier au studio 105 de Radio France ! Vous pouvez réécouter ce concert d'exception sur le site de France Inter.
Pour ce qui est de l'album, de l'objet en lui-même, il est très beau. Vous en voyez la couverture ci-dessus et l'esthétique est fine et délicate, les photos magnifiques. Puis, donc hop, j'ai lancé la musique.... Et ben j'avoue que j'ai été trèèès étonnée! Il faut dire que je connais de la musique cubaine en gros, la salsa qui fait valser tout le monde même les plus récalcitrants, le son cubano qu'on reconnait entre tous, les boleros si triiiistes, et... la musique plus actuelle un peu salsa-boum-boum. Hum... Bref, vous voyez l'étendue de mon ignorance :p
Alors, quand j'ai entendu les premiers titres, j'avoue que je me suis dit : mais c'est pas possible!! On dirait ces musiques "clair de lune" de l'Amérique du début du siècle, qu'on voit dans les films quand ils sont dans leurs clubs, bref, je ne sais pas comment m'expliquer. Et bon quoi, c'est pas Cuba, ça ! Et puis, j'ai un peu réfléchi, oué bon... Au début du siècle, disons avant la révolution, il y avait de nombreux Américains à Cuba et qu'il y aurait pu avoir un certain courant musical qui serait resté, mais bon peu importe, je me suis dit que j'allais chercher un peu d'infos sur ces deux grands Cubains.
J'ai d'abord été voir la carrière d'Omara Portuondo qui effectivement chante depuis longtemps (alors qu'elle avait commencé un peu par hasard, par danser), et elle a des chansons plutôt de "filin" (le feeling cubain) et c'est effectivement ce qu'on reconnaît dans ce CD Omara y Chucho. Mais elle touche à tous les styles ans problème, et c'est avec le film Buena Vistal Social Club, de Wim Wenders, que sa carrière gagne encore en popularité, et fait qu'elle chante d'autant plus dans le monde entier.
Elle était d'ailleurs au Festival Banlieues Bleues l'an dernier en 2010, l'année de ses 80 ans :
Et d'autre part, j'ai donc découvert la musique de Chucho Valdès. Il a fait partie longtemps d'un groupe phare à Cuba, qui a eu du succès en Amérique Latine et partout dans le monde dans les années 70 et jusque dans les années 2000 : Irakere. C'est un groupe qui allie jazz et musique d'origine africaine, utilisant des instruments qui perpétuent cette tradition afro-cubaine. J'ai découvert un groupe étonnant, et je vous mets ici une vidéo d'un morceau joué à la télévision cubaine, vous allez voir, ça commence par de la percu, puis ça s'accélère et les cuivres, la basse, le clavier, le chanteur (Chucho), la batterie, tous s'élancent et c'est hallucinant et génial :)
L'image et le son n'étant pas d'une qualité super, je vous propose maintenant un autre morceau. C'est sur vidéo mais l'image est statique, c'est juste un titre à écouter mais vraiment le morceau vaut le coup. (je ne me reconnais pas, je ne connais rien à ce style de musique, mais qu'est-ce que je m'éclate avec! :D)
Alors, je ne sais pas pour vous, mais pour moi.... Ce sont de bien belles découvertes !
00:05 Publié dans Cuba, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)