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19 août 2008

La chanteuse L et son album "Premières lettres" : Ma grande découverte !

 


 

Allez écouter ses titres sur sa page : http://www.myspace.com/lmusique

13:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (27)

22 mars 2007

L'Inouï Music-Hall

http://www.lefigaro.fr/culture/20070319.FIG000000290_une_...

Une autre langue pour chanter

BERTRAND DICALE.
Publié le 19 mars 2007
Dans LE FIGARO
 
L'Inouï music-hall à l'IVT
L'Inouï music-hall est une « revue de chansons en langue des signes française », un spectacle de chansons par des sourds. Celui-ci est né de la collaboration entre l'International Visual Theatre d'Emmanuelle Laborit et le Hall de la chanson, deux institutions également passionnées et militantes. Serge Hureau, du Hall de la chanson, a guidé les comédiens sourds dans l'appropriation d'un répertoire à la fois classique et lettré. Avec Philippe Carbonneaux, de l'IVT, il les a mis en scène dans l'argument classique d'une répétition de spectacle de music-hall, ce qui permet toutes les libertés de jeu tout en suscitant un étonnant personnage de directeur de compagnie, incarné par le savoureux Levent Beskardès.
medium_Inoui-Music-Hall.4.jpg
Sur scène, trois musiciens jouent fort, parfois même très fort : Claude Barthélémy (guitare), Christian Lété (batterie) et Olivier Lété (basse) pratiquent un jazz électrique lyrique, enflammé, hendrixien, qui s'accorde magnifiquement avec le jeu expressionniste des comédiens. De la chanson réaliste à Brassens, de Piaf à Antoine, du Grand Orchestre du Splendid à L'Hymne des femmes (le chant féministe des années 1970 que l'on n'avait plus entendu depuis des lustres et qui trouve ici une interprétation magnifique), les chansons « signées » couvrent un large éventail de styles et d'intentions que les huit comédiens sourds (dont Emmanuelle Laborit, tant que sa grossesse le lui permet) incarnent avec une liberté et une ferveur surprenantes. De la stricte transcription en langue des signes (Comme un moineau par Chantal Liennel) à un art proche du mimodrame (Kheira Lamada dans Marquise), l'approche de la chanson par la seule expression du corps est une expérience singulièrement parlante, même lorsqu'il s'agit de chansons écrites par les comédiens directement en langue des signes (Julien Lours et Isabelle Voizeux). On redécouvre, dans ce contexte neuf, une évidence soudain éclatante : les chansons les plus émouvantes sont les mêmes, qu'elles soient chantées ou « signées ». Ainsi le jeu très théâtral de Salima Zerdoum dans Ma plus belle histoire d'amour c'est vous, la composition courageuse de Bachir Saïfi dans Comme ils disent, l'énergie et la sensualité d'Emmanuelle Laborit dans Déshabillez-moi ou dans L'Homme à la moto sont des interprétations à la pleine hauteur des originaux.
 

International Visual Theatre, jusqu'au 7 avril. Tél. : 01 53 16 18 18 et www.ivt.fr

 

23 août 2006

Les bobos !

On les appelle bourgeois bohêmes
Ou bien bobos pour les intimes
Dans les chanson d'Vincent Delerm
On les retrouve à chaque rime
Ils sont une nouvelle classe
Après les bourges et les prolos
Pas loin des beaufs, quoique plus classe
Je vais vous en dresser le tableau
Sont un peu artistes c'est déjà ça
Mais leur passion c'est leur boulot
Dans l'informatique, les médias
Sont fier d'payer beaucoup d'impôts

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Ils vivent dans les beaux quartiers
Ou en banlieue mais dans un loft
Ateliers d'artistes branchés,
Bien plus tendance que l'avenue Foch
Ont des enfants bien élevés,
Qui ont lu le Petit Prince à 6 ans
Qui vont dans des écoles privées
Privées de racaille, je me comprends

Ils fument un joint de temps en temps,
Font leurs courses dans les marchés bios
Roulent en 4x4, mais l'plus souvent,
Préfèrent s'déplacer à vélo

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Ils lisent Houellebecq ou Philippe Djian,
Les Inrocks et Télérama,
Leur livre de chevet c'est Cioran
Près du catalogue Ikea.
Ils aiment les restos japonais et le cinéma coréen
Passent leurs vacances au cap Ferret
La côte d'azur, franchement ça craint
Ils regardent surtout ARTE
Canal plus, c'est pour les blaireaux
Sauf pour les matchs du PSG
Et d'temps en temps un p'tit porno

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Ils écoutent sur leur chaîne Hi-Fi
France Info toute la journée
Alain Bashung Françoise Hardy
Et forcement Gérard Manset
Ils aiment Desproges sans même savoir
Que Desproges les détestait
Bedos et Jean Marie Bigard,
Pême s'ils ont honte de l'avouer
Ils aiment Jack Lang et Sarkozy
Mais votent toujours Ecolo
Ils adorent le Maire de Paris,
Ardisson et son pote Marco

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

La femme se fringue chez Diesel
Et l'homme a des prix chez Kenzo
Pour leur cachemire toujours nickel
Zadig & Voltaire je dis bravo
Ils fréquentent beaucoup les musées,
Les galeries d'art, les vieux bistrots
Boivent de la manzana glacée en écoutant Manu Chao
Ma plume est un peu assassine
Pour ces gens que je n'aime pas trop
Par certains côtés, j'imagine...
Que j'fais aussi partie du lot

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

En tout cas, les transcripteurs (ou copieurs) (ou whatever) de paroles sur le net ne sont certainement pas des bobos ! En cherchant les paroles de cette chanson de Renaud, je suis tombée 4 fois sur 5 sur des paroles où on avait incongru- et inconsidérément abandonné Cioran pour un certain 'surand' ?!?!?!..... Ah, ça s'arrange pô...

11:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4)

21 juillet 2006

Ah bah oui qd mm!

Ah, bah oui, quand même! Au départ je voulais écrire cette note aussi pour dire qu'en réécoutant "The Living Road", c'est l'univers de Jeliza-Rose qui venait se supperposer à mes ressentis.. De là à savoir s'il y a réellement un lien ou si c'est moi qui suis obnubilée par ce film... :p

11:59 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Lhasa de Sela

Aujourd'hui, je réécoute le CD "The Living Road", de Lhasa, et je me dis que c'est vraiment une artiste que j'adore, elle a un univers très particulier, ses paroles sont un mélange de mythes païens, de ressentis primals, de nostalgie, de volonté, de folklore, de blues, un mélange tout à fait unique, et trois langues pour arroser le tout. De la même façon, sa musique est un savant métissage de cuivres (élaboré), de percussions (instinctif), de carillons (magique), qui accompagne son incroyable voix (ancestrale)...
medium_Lhasa_de_Sela.jpg
Ensuite je me dis que j'aimerais beaucoup partager ce plaisir que je ressens à l'écoute de la plupart des titres de l'album, je pense à choisir une chanson et en copier les paroles ici. Je m'imprègne des paroles à l'oreille, et je les parcours des yeux sur le petit livret, elles sont traduites à chaque fois dans les deux autres langues et cela confirme mon idée que la traduction, quelque part, c'est toujours de la destruction. D'accord, cela sert à comprendre globalement le sens d'un texte, mais pour ressentir et pouvoir apprécier vraiment chaque texte qui ait jamais été écrit, il faudrait parler toutes les langues du monde.
medium_Lhasa_illust.jpg
Finalement, aucun texte ne me convient sans sa mise en musique et sans la voix qui le chante. C'est l'alchimie des trois qui fait ressortir l'unité de la chanson et toute sa beauté. Je me dis, tant pis, je ne partagerai pas cela. Puis je me dis enfin, et pourquoi pas malgré tout ? Je ne ferai pas partager l'expérience de l'écoute, mais je peux bien la raconter. Voilà.

11:43 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)