21 juillet 2006
Lhasa de Sela
Aujourd'hui, je réécoute le CD "The Living Road", de Lhasa, et je me dis que c'est vraiment une artiste que j'adore, elle a un univers très particulier, ses paroles sont un mélange de mythes païens, de ressentis primals, de nostalgie, de volonté, de folklore, de blues, un mélange tout à fait unique, et trois langues pour arroser le tout. De la même façon, sa musique est un savant métissage de cuivres (élaboré), de percussions (instinctif), de carillons (magique), qui accompagne son incroyable voix (ancestrale)...
Ensuite je me dis que j'aimerais beaucoup partager ce plaisir que je ressens à l'écoute de la plupart des titres de l'album, je pense à choisir une chanson et en copier les paroles ici. Je m'imprègne des paroles à l'oreille, et je les parcours des yeux sur le petit livret, elles sont traduites à chaque fois dans les deux autres langues et cela confirme mon idée que la traduction, quelque part, c'est toujours de la destruction. D'accord, cela sert à comprendre globalement le sens d'un texte, mais pour ressentir et pouvoir apprécier vraiment chaque texte qui ait jamais été écrit, il faudrait parler toutes les langues du monde.
Finalement, aucun texte ne me convient sans sa mise en musique et sans la voix qui le chante. C'est l'alchimie des trois qui fait ressortir l'unité de la chanson et toute sa beauté. Je me dis, tant pis, je ne partagerai pas cela. Puis je me dis enfin, et pourquoi pas malgré tout ? Je ne ferai pas partager l'expérience de l'écoute, mais je peux bien la raconter. Voilà.
11:43 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.