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08 juin 2011

Adieu Cuba, de Andy Garcia (2005)

J'ai vu le film Adieu Cuba (The Lost City), de Andy Garcia qui date de 2005. C'est un film américain (eh oui, entorse à mon éthique...), sur Cuba, sur cette période juste avant la Révolution, alors que le dictateur Fulgencio Batista était encore au pouvoir, et qu'une grande partie de la population souffraient de ce régime certains, victimes d'une grande pauvreté, et d'autres dans une position plus aisée, souhaitant également un changement de politique.

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Fico (Andy Garcia) gère El Tropico, un des plus prestigieux club de musique à La Havane. Il vit avec sa famille, ses parents, ses frères et pour lui ce club c'est sa vie. On voit que des événements perturbent la vie du pays et de cette famille, son frère veut rejoindre les rebelles (c'est à dire Fidel Castro et Che Guevara) pour libérer le pays, la violence fait irruption, mais Fico ne veut rien savoir, il ne veut qu'une chose, conserver son club. Ce film a une très belle esthétique, les images, les plans, la musique, Andy Garcia laisse place à la contemplation. L'histoire d'amour est un peu cul-cul mais passons, car l'actrice Ines Sastre est magnifique. La réalisation est franchement américaine, avec l'humour de Bill Murray (qui me fait marrer, oui), même si les choses sont bien racontées d'un point de vue intérieur. Je trouve que ce film est une réussite, c'est comme un état des faits, une caméra pointée sur une certaine tranche de population dans une certaine période à Cuba (on ne voit pas vraiment le peuple, on voit surtout cette famille aisée). Fico, malgré toute ses réticences à s'engager dans une quelconque direction, va tout de même devoir s'impliquer et prendre parti. On voit l'arrivée des rebelles, des Révolutionnaires qui vont s'emparer du pouvoir, et le film nous montre déjà les premières dérives hallucinantes de ces "libérateurs"...

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Finalement, pour faire cet article, j'ai fait quelques recherches et j'ai donc fait une grande découverte : il s'agit d'un scénario de Guillermo Cabrera Infante (oui, l'auteur cubain de Trois tristes tigres), et Andy Garcia est lui-même né à Cuba, et mêle donc des souvenirs personnels à ce scénario. Il a d'ailleurs également réalisé un documentaire en 1993 qui a l'air introuvable à ce jour Cachao... Como su ritmo no hay dos (Cachao... un rythme comme le sien, il n'y en n'a pas deux) sur le compositeur et contrebasiste Israel "Cachao" López, considéré comme l'inventeur du mambo (1918-2008). Un CD a été enregistré "Ahora sí", et en voici une vidéo :

Ce qui est extra dans ces musiques cubaines, c'est ce rythme de base enrichi sans arrêt par une multidude d'instruments qui ont chacun leur moment de solo et d'improvisation, c'est un rythme cool et entraînant à la fois, on ne s'en lasse pas ! Alors c'est pour ça que je vous en remets une couche, et on voit et on entend davantage Cachao jouer, allez, c'est r'parti !

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02 juin 2011

Omara y Chucho, l'album de Omara Portuondo et Chucho Valdés

Omara y Chucho, c'est Omara Portuondo et Chucho Valdés, deux grands chanteurs/musiciens cubains. Et c'est également le nom de leur album qui vient de sortir et qui les réunit tous deux : Omara chante et Chucho l'accompagne au piano. Je vous parle de cet album car j'ai eu la chance de le gagner grâce à la station de radio France Inter, à l'occasion du concert que donnaient Omara et Chucho le 10 mai dernier au studio 105 de Radio France ! Vous pouvez réécouter ce concert d'exception sur le site de France Inter.

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Pour ce qui est de l'album, de l'objet en lui-même, il est très beau. Vous en voyez la couverture ci-dessus et l'esthétique est fine et délicate, les photos magnifiques. Puis, donc hop, j'ai lancé la musique.... Et ben j'avoue que j'ai été trèèès étonnée! Il faut dire que je connais de la musique cubaine en gros, la salsa qui fait valser tout le monde même les plus récalcitrants, le son cubano qu'on reconnait entre tous, les boleros si triiiistes, et... la musique plus actuelle un peu salsa-boum-boum. Hum... Bref, vous voyez l'étendue de mon ignorance :p

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Alors, quand j'ai entendu les premiers titres, j'avoue que je me suis dit : mais c'est pas possible!! On dirait ces musiques "clair de lune" de l'Amérique du début du siècle, qu'on voit dans les films quand ils sont dans leurs clubs, bref, je ne sais pas comment m'expliquer. Et bon quoi, c'est pas Cuba, ça ! Et puis, j'ai un peu réfléchi, oué bon... Au début du siècle, disons avant la révolution, il y avait de nombreux Américains à Cuba et qu'il y aurait pu avoir un certain courant musical qui serait resté, mais bon peu importe, je me suis dit que j'allais chercher un peu d'infos sur ces deux grands Cubains.

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J'ai d'abord été voir la carrière d'Omara Portuondo qui effectivement chante depuis longtemps (alors qu'elle avait commencé un peu par hasard, par danser), et elle a des chansons plutôt de "filin" (le feeling cubain) et c'est effectivement ce qu'on reconnaît dans ce CD Omara y Chucho. Mais elle touche à tous les styles ans problème, et c'est avec le film Buena Vistal Social Club, de Wim Wenders, que sa carrière gagne encore en popularité, et fait qu'elle chante d'autant plus dans le monde entier.

Elle était d'ailleurs au Festival Banlieues Bleues l'an dernier en 2010, l'année de ses 80 ans :

Et d'autre part, j'ai donc découvert la musique de Chucho Valdès. Il a fait partie longtemps d'un groupe phare à Cuba, qui a eu du succès en Amérique Latine et partout dans le monde dans les années 70 et jusque dans les années 2000 : Irakere. C'est un groupe qui allie jazz et musique d'origine africaine, utilisant des instruments qui perpétuent cette tradition afro-cubaine. J'ai découvert un groupe étonnant, et je vous mets ici une vidéo d'un morceau joué à la télévision cubaine, vous allez voir, ça commence par de la percu, puis ça s'accélère et les cuivres, la basse, le clavier, le chanteur (Chucho), la batterie, tous s'élancent et c'est hallucinant et génial :)

L'image et le son n'étant pas d'une qualité super, je vous propose maintenant un autre morceau. C'est sur vidéo mais l'image est statique, c'est juste un titre à écouter mais vraiment le morceau vaut le coup. (je ne me reconnais pas, je ne connais rien à ce style de musique, mais qu'est-ce que je m'éclate avec! :D)

Alors, je ne sais pas pour vous, mais pour moi.... Ce sont de bien belles découvertes !

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00:05 Publié dans Cuba, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)

21 mai 2011

Tu no sabe inglé, de Nicolas Guillén

Faisant (ou ayant fait partie serait plus juste...) d'une chorale latino, la Chorale Popayan, nous avions appris une chanson cubaine qui était plutôt jolie et qui m'avait beaucoup amusée, il s'agit de "Tu no sabe inglé Bito Manué" de Nicolas Guillén, un grand poète Cubain.

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Je vous mets tout d'abord les paroles et une tentative de traduction pour que vous voyiez le comique de cette chanson. Car elle est écrite comme la prononcent les Cubains, c'est à dire par exemple sans les S ou sans les consonnes finales (Con tanto inglés que tu sabias, la Americana te busca, tu le tienes que huir Victor Bito Manuel) et l'anglais est transcrit comme si c'était des mots espagnols, enfin.. cubains! Et donc le ye, c'est bien yes et le guan tu tri, c'est bien one two three ! Moi, ça m'éclate!

Tu no sabe inglé

Con tanto inglé que tú sabía,
Bito Manué,
con tanto inglé, no sabe ahora
desí ye.

(tu connaissais tellement bien l'anglais, Victor Manuel, tellement bien l'anglais, et maintenant tu ne sais même pas dire yes)

La mericana te buca
y tú le tiene que huí:
tu inglé era de etrái guan,
de etrái guan y guan tu tri.

(l'Américaine te cherche et tu dois la fuir : ton anglais était (du genre...) try one, try one et one two three)

Bito Manué, tú no sabe inglé,
tú no sabe inglé,
tú no sabe inglé.

(Victor Manuel, tu ne connais pas l'anglais, tu ne connais pas l'anglais, tu ne connais pas l'anglais)

No te enamore ma nunca
Bito Manué.
si no sabe inglé,
si no sabe inglé.

(ne tombe plus jamais amoureux, Victor Manuel, si tu ne connais pas l'anglais, si tu ne connais pas l'anglais)

En voici une version par le Choeur de Camagüey, ce sont donc des Cubains de la ville de Nicolas Guillén qui chantent et sur une mise en musique bien sympathique :

Alors ne faites pas attention aux sous-titres qui n'ont aucune logique (parfois ils écrivent les consonnes non prononcées, parfois ils les éludent...). Vous pourrez à la fin de la vidéo cliquer sur celle qu'on vous propose d'écouter à la suite, c'est la version de Pablo Milanés (que perso je n'aime pas bien, cet air mielo-nostalique alors que c'est une chanson doucement ironique et malicieuse!).

Et enfin la version géniale du groupe cubain Bola de Nieve (bien sûr il s'appelle Bola de Nieve (boule de neige) et le chanteur est aussi clair que l'obsidienne, ça m'éclate aussi!), vous allez clairement entendre la malice ici :

Ce billet fait écho aux deux de Sabbio qui présente un poème de Nicolas Guillén et un peu mieux cet auteur que moi (héhé, serait-ce un vrai zeugma ? ^^)

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15:36 Publié dans Cuba, Musique | Lien permanent | Commentaires (7)

27 mars 2011

Des nouvelles d'L

Je sais que plusieurs personnes sont tombées sur mon blog en cherchant des informations sur la chanteuse L car je l'avais présentée il y a quelques temps déjà. Et plusieurs personnes sont en attente de pouvoir acheter le disque de L (Raphaelle Lannader de son vrai nom). Il est clair que son premier "Premières Lettres" ne semble plus trouvable. Mais la très bonne nouvelle, c'est qu'elle a enregistré un nouvel album, présenté d'ailleurs comme un 'premier album' (le first of all ne comprenait que 6 titres), qui sortira chez le label Tôt ou tard le 11 avril, tiens tiens, une bien bonne date moi j'woody!

D'autre part, vous pouvez d'ailleurs voter pour votre coup de coeur sur le site de Europe 1, et choisir L bien entendu : http://www.europe1.fr/Lecamp/Votre-coup-de-caeur-On-conna...

chanteuse L, raphaelle lannader, petite, tôt ou tard

Voici donc le long texte de présentation qu'on trouve sur son 'myspace' http://www.myspace.com/lmusique :

Lorsqu’on lui demande pourquoi la lettre L… "C’est évidemment l’initiale de mon nom, mais pas seulement. C’est aussi, par le seul fruit du hasard, celle des noms de famille de tous mes grands-parents. C’est une lettre présente dans mon prénom et empreinte de féminité. C’est également un roman de Romain Gary, Lady L., une chanson de Babx – compagnon de longue date - et bien d’autres choses encore...". Manière de dire qu’il peut s’en cacher, des choses, et qu’il peut s’en tramer, des histoires, derrière une simple initiale. Et on ne s’étonne pas, alors, de voir s’épanouir tout un univers sous le titre d’Initiale, son premier album. Un univers couleur crépuscule, pétri des visions et des chimères de son auteur-compositeur, où se mêlent les mirages persistants du réel et les vérités flottantes de l’irréel. Après s’être forgée la voix dans un groupe polyphonique interprétant des chants du monde, Raphaële Lannadère fait ses premiers pas en solo au début des années 2000, reprenant de vénérables classiques (Piaf, Ferré, Brel, Barbara…) dont elle boit alors les paroles avec ferveur, comme on boit des alcools forts pour se donner le goût du vertige. Plus tard, elle embarque aux côtés du Brésilien Ricardo Tete ou côtoie Teofilo Chantre (chanteur, mais aussi songwriter pour Césaria Evora), avec lesquels elle explore les beautés de la chanson lusophone. Puis c’est à la source de ses propres textes et compositions qu’elle prend plaisir à se griser, tourbillonnant sous la lumière des scènes de Paris et d’ailleurs, où sa vibrante et délicate présence laisse ses premières traces. En 2008, un EP six titres, Premières lettres, se fraye un passage jusqu’aux ondes (Fip, France Inter, Europe 1 etc.). Grâce notamment à Petite, chanson accroche-coeur qu’on trouve aujourd’hui revisitée dans Initiale, la demoiselle tape dans l’oreille de prestigieux aînés, Brigitte Fontaine et M en tête. Sur ces années de formation, qui lui ont appris les vertus de la patience, L porte un regard plein de gratitude. "Avec le recul, je mesure combien cette attente a été une chance. Elle m’a notamment laissé le temps de me planter, de partir par exemple dans une direction très théâtrale, proche du cabaret, qui m’a bien amusée… mais qui du coup noyait mon propos. Je n’avais peut-être pas assez réfléchi à l’essence même des chansons." Cet élan vers l’essentiel l’a menée vers Initiale. Et pas du genre à jouer la diva drapée dans quelque hautaine solitude, elle a tenu à emprunter ce chemin avec sa "famille de coeur et de musique. Cela ne pouvait être autrement". Ainsi, se retrouvent au générique du disque ses partenaires de scène privilégiés - la pianiste Donia Berriri, le violoncelliste Julien Lefèvre -, le talentueux réalisateur-arrangeur David Babin - plus connu sous le nom de BabX – et tous ses musiciens. Traquant la nuance ou le détail qui transformera une partie instrumentale, une texture sonore ou un motif rythmique en vertige esthétique, il était, pour L, le seul à pouvoir donner à Initiale cette patine nocturne, entre velours noir et clarté stellaire, qui lui confère une envoûtante unité de ton et de souffle. "Avec BabX, on voulait comme préalable que le disque soit plus qu’une simple collection de chansons. On a beaucoup réfléchi aux atmosphères, aux scènes et aux lieux, aux températures et aux saisons qu’il convoquait. Dans les titres plus intimistes, on voulait créer l’impression d’être dans une pièce, qu’on puisse sentir si les murs étaient de bois ou de pierre… Sur chaque chanson, des choses se sont dessinées comme cela, et faisaient souvent appel à des travellings, des errances, des ballades dans les rues et la nuit… BabX a cette capacité extraordinaire de scénariser la musique. Ceux qui possèdent ce don-là sont très peu nombreux". Créée par "chaque musicien, chaque instrument, chaque prise de son", la magie d’Initiale repose en effet sur une alchimie qui relève autant de la sorcellerie musicale que de la féérie cinématographique. Eclairés avec une science des ombres et des lumières digne des plus grands chefs op’, claviers, guitares, cordes, rythmiques et spectres électroniques créent mieux que des décors : ils inventent un monde, avec ses perspectives ouvertes et ses recoins secrets, ses reliefs et ses profondeurs, ses "aubes sépias" et ses moments volés à la brune, ses échos, ses reflets et ses fantômes. Un monde dans lequel la voix et les chansons de L se glissent, flottent, et se posent avec des grâces et des élégances d’oiseaux de nuit. La chanteuse raconte qu’entre 15 et 22 ans, elle s’est pris de plein fouet les échappées poétiques de Bataille, Artaud, Michaux ou Genet… Le verbe libre qui court tout au long d’Initiale prouve qu’elle a su faire bon usage des leçons prodiguées par ces maîtres en évasion. "C’est le texte, toujours, qui me vient en premier, c’est lui qui m’évoque la couleur musicale d’une chanson : je m’assois au piano et je cherche, comment dire les mots, comment je veux les entendre. Puis je joue avec des samples, des riffs, des lignes de basse… Je n’ai pas étudié la musique, mon approche des instruments est intuitive, pas conventionnelle, mais j’ai besoin d’aller au bout de mes idées. Certaines chansons d’Initiale sont très fidèles à mes arrangements d’origine (Mescaline, Petite…). D’autres ont été au contraire complètement effeuillées, réduites à leur plus simple expression, avant de revêtir les arrangements de Babx". On l’entend rêver tout haut dans sa chambre (Je fume, Mescaline), enrobée dans les vapeurs opiacées du sentiment amoureux, dériver au soir tombé dans le coeur des villes (Château Rouge, Romance et Série Noire…), ou encore s’abandonner corps et âme aux bras d’une valse en habit de nostalgie (Les Corbeaux), d’une habanera douce-amère (Mes lèvres) ou d’une mélodie rythmée (Jalouse)… Et s’il lui arrive de se heurter brutalement à la réalité (Petite, évocation d’une sans-papier expulsée), c’est pour mieux tracer ensuite de cinglantes lignes de fuite vers les territoires sans limites de l’imaginaire (Initiale, Pareil). Dans cette harmonieuse succession de climats et de situations, L reste cette chanteuse d’une intense légèreté, préférant envisager l’existence par le prisme de l’invention que par le biais terre-à-terre du quotidien. "J’ai commencé à écrire avec plaisir, quand je me suis aperçue que je pouvais me détacher de moi-même. Narrer par le menu mes petits tracas ou mes courses chez Ikea, c’est l’inverse de ce qui me touche, en musique, en littérature ou au cinéma. Après, il a fallu que je débarrasse mon chant de tous ses tics, ses manies. Depuis un an ou deux, j’ai l’impression d’avoir trouvé une unité dans ma voix et mon expression, quelles que soient la tessiture, l’intensité ou la dynamique des chansons. Quand on chante, on ne peut qu’être attiré par cette forme suprême de justesse et d’épure qu’ont atteint des gens comme Billie Holiday, Thom Yorke, Björk ou Lhasa…". Aujourd’hui c’est sa voix, à elle, qui nous happe. Initiale nous appelle et nous attrape. On y entre tout entier, comme on se fond dans les vapeurs enveloppantes du soir. Comme on se perd avec volupté dans la mélancolie des heures d’ivresse et d’égarement.

Rendez-vous très prochainement dans les bacs de votre disquaire préféré ! (oui, bon, je sais qu'il n'y a plus vraiment de 'disquaire' de nos jours...) En attendant, écoutez Petite et Mes Lèvres sur son Myspace.

Ici, écoutez une de mes chansons préférées d'elle La pluie :  podcast

Lamalie

20:09 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6)

04 février 2009

Emily Loizeau fait son show

Envie d'une petite pause de qualité au milieu de vos pérégrinations webiennes ? Je vous propose de vous installer confortablement devant votre écran et de partir à l'autre bout du monde le temps d'un court concert privé, chez France Inter, de la charmante Emily Loizeau, qui a invité ces fous magnifiques de Moriarty pour l'accompagner dans son pays sauvage.

 

 

10:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)