08 juillet 2006
Sa pomme, à ma tomate.
Chers navigants,
J'ai l'immense joie de vous présenter la pomme de ma tomate !
N'est-ce pas qu'elle est mimi ? Sachez qu'en réalité elle ne doit pas mesurer plus de 4 millimètres de diamètre. Et oui, elle est verte. Mais verte tomate deviendra rouge. Ah ça oui. Car j'y veille, figurez-vous. Je la nourris, je lui parle, je la bichonne, ma tomate. Et voyez quelle belle plante ! Quel beau fruit, que cette création terrestre. Car la tomate en est une. (création terrestre). Et un. (fruit). Fruit de mon attention soutenue, de mes soins acharnés, de mon amour plantureux, de mes pensées bienveillantes de chaque instant. Elever un plant de tomate, c'est un sacré investissement pour ne pas se planter. Bon, je ne m'étendrai pas sur les détails de sa taille, mais je puis vous dire que c'est un exercice des plus périlleux. Pourquoi couper plutôt ici que là ? Et cette branche, est-il temps ? Pas encore ? Comment savoir ?? C'est une question de bon sens, d'instinct horticole. Non, non, tout le monde ne l'a pas. Pour certains, cela sera plus naturel que pour d'autres. Certains sentiront quand la tomate a faim, a soif, a chaud, se noie, s'ennuie ou au contraire s'épanouit totalement ; d'autres n'y verront que du feu. C'est ainsi. L'impitoyable loi de la nature. Me concernant, je me cramponne. Elever un plant de tomate, c'est un combat. Mais résultat : voyez vous-même si elle a l'air d'être malheureuse. C'est tout ce que je pense dire pour ma défense : voyez vous-même. Je suis sûre qu'on peut voir, en regardant sa mini trogne, sa petite gueule d'amour à sa mémère, sûre qu'on peut voir combien j'en suis fière. Je le sens, je le sais. Une beauté pareille. Comment ne pas sombrer directement dans l'enflure de chevilles pure et simple ! Mon dieu, que de bouillonnements violents se font sentir à l'intérieur. Tout cela pourrait presque en être indécent... Si vous ne tenez pas, détournez votre regard de sa pomme, à ma tomate. Tout simplement. Et allez dans une grande surface. La vulgarité est parfois plus facile à regarder, plus facile à supporter. Allez donc zieuter ces fadâsseries de grands étals. Moi, ma tomate, elle est unique, et je la bichonne. Bientôt, elle exhalera les parfums les plus délicats. Bientôt, je la croquerai.
J'ai l'immense joie de vous présenter la pomme de ma tomate !
N'est-ce pas qu'elle est mimi ? Sachez qu'en réalité elle ne doit pas mesurer plus de 4 millimètres de diamètre. Et oui, elle est verte. Mais verte tomate deviendra rouge. Ah ça oui. Car j'y veille, figurez-vous. Je la nourris, je lui parle, je la bichonne, ma tomate. Et voyez quelle belle plante ! Quel beau fruit, que cette création terrestre. Car la tomate en est une. (création terrestre). Et un. (fruit). Fruit de mon attention soutenue, de mes soins acharnés, de mon amour plantureux, de mes pensées bienveillantes de chaque instant. Elever un plant de tomate, c'est un sacré investissement pour ne pas se planter. Bon, je ne m'étendrai pas sur les détails de sa taille, mais je puis vous dire que c'est un exercice des plus périlleux. Pourquoi couper plutôt ici que là ? Et cette branche, est-il temps ? Pas encore ? Comment savoir ?? C'est une question de bon sens, d'instinct horticole. Non, non, tout le monde ne l'a pas. Pour certains, cela sera plus naturel que pour d'autres. Certains sentiront quand la tomate a faim, a soif, a chaud, se noie, s'ennuie ou au contraire s'épanouit totalement ; d'autres n'y verront que du feu. C'est ainsi. L'impitoyable loi de la nature. Me concernant, je me cramponne. Elever un plant de tomate, c'est un combat. Mais résultat : voyez vous-même si elle a l'air d'être malheureuse. C'est tout ce que je pense dire pour ma défense : voyez vous-même. Je suis sûre qu'on peut voir, en regardant sa mini trogne, sa petite gueule d'amour à sa mémère, sûre qu'on peut voir combien j'en suis fière. Je le sens, je le sais. Une beauté pareille. Comment ne pas sombrer directement dans l'enflure de chevilles pure et simple ! Mon dieu, que de bouillonnements violents se font sentir à l'intérieur. Tout cela pourrait presque en être indécent... Si vous ne tenez pas, détournez votre regard de sa pomme, à ma tomate. Tout simplement. Et allez dans une grande surface. La vulgarité est parfois plus facile à regarder, plus facile à supporter. Allez donc zieuter ces fadâsseries de grands étals. Moi, ma tomate, elle est unique, et je la bichonne. Bientôt, elle exhalera les parfums les plus délicats. Bientôt, je la croquerai.
19:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
19 juin 2006
Les voies de mon blog
Avec les nouvelles fonctionnalités de Blogspirit, on peut maintenant voir ce que les gens tapent dans les moteurs de recherche pour anettir sur notre blog. Quelle bonne idée ! Les trois requêtes qui m'ont fait le plus rire jusqu'à maintenant sont :
- "la chronologie lineraire"
- "transformistes"
- "combien de pourcent aie entre un garä§on et moi"
Les voies de mon blog sont étrangement pénétrables !
Et vous! Et vous! Avez-vous des requêtes étonnantes ? LESQUELLES !?!
- "la chronologie lineraire"
- "transformistes"
- "combien de pourcent aie entre un garä§on et moi"
Les voies de mon blog sont étrangement pénétrables !
Et vous! Et vous! Avez-vous des requêtes étonnantes ? LESQUELLES !?!
12:53 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
12 mai 2006
Les gens
Parfois je me dis que...
Les gens, c'est un autre monde.
12:55 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
13 mars 2006
La broix et la cannière
Le stress, ça tue. Ca vous prend par les épaules, ça vous serre partout et ça vous secoue. Le froid n'arrange rien. Il est tout aussi fort pour vous comprimer les reins, les mains, les seins, jusqu'à vos vaisseaux tout fins à l'intérieur. Résultat : on se sent comme une écrabouillure, une compressure sur pattes. Tentative de remède : on essaie de souffler, on se dit qu'il faut manger, avaler, pour faire passer, on se rapproche du poêle, on ne refuse pas un thé ou une soupette, on s'imagine une musique mentale et qu'on pourrait chanter par-dessus tête, on se convainc qu'il n'y a rien de bien montagneux à prononcer trois mots, dire deux phrases et hop! au boulot, on tâche de penser à son ventre comme à un océan géant, calme et clapotant, on se dit, on espère, que bientôt, tout cela sera fini. Moi, le stress, je suis contre. (tout contre, comme dirait l'autre..)
Oui bon bah...
Chacun sa broix et sa cannière !
17:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)
25 février 2006
La vitesse des rêves
Ce matin je regardais bouger des yeux, sous les paupières d'une personne en train de rêver. R.E.M. Rapid Eye Movement. C'est vrai, je me suis toujours demandé à quelle vitesse vont les rêves.. Enfin.. à quelle vitesse on rêve.. Parfois on croit qu'on ne rêve pas. Parfois on sait qu'on a rêvé mais impossible de se rappeler de quoi. Et quand on se souvient de ses rêves, il peut s'agir d'une simple image plus ou moins expressive, d'une vague impression, ou de tout un scenario. Je me souviens qu'il m'est arrivé de faire des rêves à rallonge, dans lesquels il se passait vraiment plein de choses et qui prenaient ou auraient pris un temps fou à être racontés, et encore plus à être écrits. Et pourtant, j'ai toujours conjointement cette sensation qu'un rêve, si foisonnant soit-il, pourrait n'avoir pris qu'à peine un clin d'oeil pour être rêvé. Genre un matin où on dort mal, on se réveille on se rendort, là on ouvre un oeil, on sait qu'on a rêvé et on a l'impression qu'en 10 minutes on a vécu une journée à la 24h Chrono. Bon, en fait disons que la plupart du temps, quand je me réveille avec un souvenir de rêve dans la tête, je trouve qu'il serait plus perspicace de le représenter comme un point, disons sous forme d'une petite bulle (préciser ronde serait bien redondant), plutôt que sous une forme linéraire comme on le fait habituellement pour représenter la chronologie d'un récit. En effet les rêves ne sont pas des événements ni des actions. Les rêves, c'est de la pensée. Alors voilà je m'interroge. Rêve-t-on comme on pense ? Et si c'est le cas, comment pense-t-on d'ailleurs ? La pensée peut aller très vite. On pense plus vite qu'on ne vit. Alors la logique voudrait qu'on rêve également plus vite qu'on ne vit. Jusque là, tout va bien. J'imagine mal que le temps dans nos rêves s'écoule à la même vitesse que le temps 'réel'. C'est sans doute cela.. Se poser des questions sur les rêves, c'est sans doute s'interroger sur la pensée elle-même. Je devrais sûrement lire sur le sujet, car d'autres ont bien dû y penser avant moi (ou en rêver!!). Quoi qu'il en soit, je persiste à me dire que, même si la pensée peut se dérouler, se développer sur un espace temps, je reste persuadée qu'il serait plus judicieux de représenter la pensée de manière globale, intemporelle, plutôt que de manière linéaire comme l'est une suite d'événements. Peut-être me risquerais-je à faire une drôle de comparaison.. Ce sera ma phrase de la journée.. La pensée serait au temps ce que l'univers est à l'espace...
Fiou ! Bon, je vais prendre un grand efferalgan et me 24hChronoter la margoulette... ;o)
Lamalie
Fiou ! Bon, je vais prendre un grand efferalgan et me 24hChronoter la margoulette... ;o)
Lamalie
16:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)