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27 mai 2011

La nuit de l'iguane

Pour aujourd'hui, je vous fais partager un article qui date un peu mais qui me touche beaucoup. Etant donné qu'en un mois je ne pourrai pas lire TOUT ce que j'aimerais, je me dis que je peux donner aussi des pistes... Donc, pour ma part, de Carlos Victoria, j'ai lu il y a quelques années Abel le magicien et j'ai aussi La Traversée secrète et Un pont dans la nuit, dont je vous laisse entrevoir une partie ici...

Carlos Victoria, littérature cubaine, cuba

http://www.liberation.fr/culture/livre/241049.FR.php
"La nuit de l'iguane

Ils étaient trois amis à Miami. Arenas, Rosales, Carlos Victoria. Cubains, exilés. Le troisième est le survivant. Rencontre.

Par LANÇON Philippe

QUOTIDIEN : jeudi 15 mars 2007

Miami envoyé spécial

Carlos Victoria Un pont dans la nuit Traduit de l'espagnol (Cuba) par Liliane Hasson. Phébus, 208 pp., 16,50 €.

Au début des années quatre-vingt, trois albatros cubains sont posés sur un banc du centre de Miami. C'est dans un parc. Il y a des palmiers, il n'y a personne. Les ailes des albatros sont froissées. Leur désespoir est affamé. Ils ont 30 ans, regardent la rivière, les ponts levants, les bateaux. Ils rigolent de tout, de rien. La vie est un artifice plein de tristesse et ils se donnent des coups de bec. Exilés, ils appartiennent à la génération du second exode, dite des «Marielitos» : 125 000 hommes et femmes quittant l'île en 1980 par le port de Mariel, les mains vides, sans valises ni papiers, avec la méchante bénédiction du régime castriste. Une foule bien préparée leur fit une haie de crachats et d'insultes. Et ils se retrouvèrent à Miami, dans ce purgatoire confortable veiné de canaux endormis. La mer était toujours là.
 
Les trois albatros sont les grands romanciers de leur génération. Le premier, dit «le prostitué», est Reinaldo Arenas (lire ci-dessous). Atteint du sida, acculé par la maladie, il se suicide en 1990, à 47 ans. Son oeuvre est faite. Lui seul a du succès : «C'était un guerrier, le conflit le faisait vivre et prospérer.» Le deuxième, dit «le fou», est Guillermo Rosales. Il brûle la plupart de ses textes après les avoir écrits. Tantôt interné, tantôt mendiant, déchiré par des voix comme par une «bande de chats furieux», il se suicide en 1993, à 46 ans : «Pour éviter les crises, il devait prendre des médicaments ; mais quand il prenait des médicaments, il ne pouvait plus écrire. Il s'est tué lorsqu'il a compris que les crises se rapprochaient et que c'était sans issue.» On publia après sa mort un bref roman parfait, Boarding Home (devenu en français Mon ange, chez Actes Sud). Il y raconte l'asile au fil du nerf. Rosales ? «La haine ne le nourrissait pas, il nourrissait la haine. La haine lui faisait entendre des voix, voir des ennemis sous chaque visage, entendre des insultes sous chaque phrase. Par haine, il maigrissait jusqu'à devenir ce déchet humain, ce spectre dont le regard plein de mépris effrayait.» Arenas et Rosales sont des héros pleins d'écume sarcastique.
 
Celui qui parle d'eux, c'est le troisième ­ le survivant : Carlos Victoria. Il a aujourd'hui 56 ans. Il vit seul, n'a pas d'enfants et habite toujours à Miami. Il a un passeport américain, mais ne vote pas ; il ne se sent pas américain. Soigneux, il a révisé des textes posthumes de ses amis avant publication. Son meilleur roman, Un pont dans la nuit, vient d'être traduit. Il a 15 ans. La nouvelle où se trouve la scène du banc, «L'étoile filante», a été écrite dans les mêmes années. Elle n'est pas traduite. Carlos Victoria s'y baptise le «drogué alcoolique» : au début des années quatre-vingt, il prenait de tout. Il a commencé à boire après avoir été viré de la faculté de lettres de La Havane pour «diversionnisme idéologique».

On est en 1971. Il a 20 ans. Il écrit et il écoute les Beatles, les Rolling Stones, Bob Dylan : ce goût lui est resté ­ avec celui de la musique classique. Carlos Victoria est un Cubain qui n'écoute pas de musique cubaine. Pendant trois mois, le jeune homme peut éviter le travail sans être arrêté comme «paresseux» . Il en profite pour lire A la recherche du temps perdu . Ensuite, le pouvoir lui impose un poste d' «ouvrier en développement» : «J'ai pensé qu'il s'agissait de développement personnel, se souvient-il, mais il s'agissait de développer des arbres. » Le voilà pour sept ans employé forestier dans sa province natale de Camagüey, au centre de l'île. Une nouvelle, «La ronde», s'inspire de l'expérience. Un veilleur inutile découvre un cadavre au pied d'un flamboyant. Le lendemain, le fils du mort se présente, agressif. Il exige que le veilleur lui montre dans quelle position était son père quand il l'a trouvé. Puis il revient pour y faire l'amour avec une femme. A la fin, quelques années plus tard, le fils a disparu, on a construit des hôtels pour touristes et le flamboyant a fleuri.
 
En 1977, on emprisonne Carlos Victoria. Les cellules sont couvertes de déjections et encombrées. On saisit sa correspondance, ses premiers écrits. Trois ans plus tard, avant de quitter l'île avec sa mère, il brûle les textes restants, sans exception, dans le patio de sa maison familiale. L'acte ne lui semble toujours pas regrettable. Le bateau part pour Key West le 25 mai 1980. Une tante de Miami a payé le voyage. Les passagers devaient être 35. Ils sont 193. «La traversée  a été horrible. Fidel avait vidé les prisons, les asiles. Les passagers supplémentaires étaient des délinquants, de faux délinquants, des fous ou de faux fous. Seuls les vrais fous et les vrais délinquants avaient des passeports. Nous, nous n'avions rien.» L'écrivain qui arrive aux Etats-Unis est vierge de toute création. Arenas, Rosales, Victoria : «Ce qui nous liait le plus, a-t-il écrit, était une sorte de dénuement. Nous devions partir de zéro.» 
 
A Miami, les deux autres se moquaient de la bonté de Carlos Victoria. Il semble en effet préservé de l'envie et de l'atmosphère de règlement de comptes, ces cadeaux de la dictature qui empuantissent le milieu intellectuel cubain. La bonté continue de cirer sa tête cabossée, sous injection de souffrance et de tendresse, à la fois enflée et séchée par les épreuves, les souvenirs et une solitude finalement volontaire. Cette bonté ne vient pas de loin ; elle en revient. «Quand la haine le saisissait, écrit-il de lui-même dans «L'étoile filante», il se saoulait et se droguait jusqu'à extinction de tous les sens. Le lendemain, accablé par la honte et la faute, il remettait le joug de la charité.» Albert Camus l'a influencé : il aime son authenticité.
 
Carlos Victoria demeure un homme discret, timide, légèrement courbé sous le poids du joug qu'il continue de porter. Après Mariel, pendant dix ans, il fit toutes sortes de boulots. Le plus souvent, il était manutentionnaire. On lui proposait d'écrire dans les journaux, il refusait : «Je croyais que si je travaillais dans un lieu lié à l'écriture, cela m'empêcherait d'écrire. Peut-être, comme dans la fable du renard et des raisins, ne me sentais-je pas assez fort pour le faire.» Il écrit alors après le travail et à l'aube. Depuis 1989, il travaille au Nuevo Herald, le premier quotidien en langue espagnole de la ville. Traducteur de l'anglais puis éditeur, il refuse toujours de publier des articles ou des déclarations politiques : «Trop de rancoeurs, de ressentiments, de perplexités.» Son talent n'est donné qu'aux fictions, à quelques souvenirs. Il a écrit des nouvelles, trois romans. La sobriété resserre les phrases sur le destin des personnages, livrés à l'isolement, à l'exil, aux marges et aux fous.
 
La Traversée secrète (Phébus), publié en 1994, fut réécrit plusieurs fois : l'auteur réinvente son enfance et son adolescence à Camagüey et à La Havane. Abel le Magicien (Actes Sud), publié en 1997, évoque aussi une enfance à Camagüey, à l'époque où la vieille société cubaine, vouée à ses solidarités et à ses magies, affronte le pudibond vent révolutionnaire. Un pont dans la nuit, écrit en même temps que la Traversée secrète, est l'aventure initiatique d'un homme seul.
 
Natan est un Cubain exilé, célibataire. Il vend des pièces détachées de navire pour une entreprise et refuse de lier sa vie à quiconque. Il s'est endetté pour acheter un appartement. C'est un Américain ­ presque : «Il était le seul à savoir que son efficacité n'était qu'un leurre ; au fond de lui, il se sentait inadapté, confus et mécontent. Il allait sur ses quarante ans.» Une lettre de son père, qui semble mettre sa conscience en ordre avant de mourir à Cuba, lui apprend qu'il a un frère. Ce frère inconnu vivrait, comme lui, à Miami.
 
Natan enquête de bars en sorciers, de voyous en cartomanciennes, de cadavre en asile, pour le retrouver. Les visages de ceux qu'il interroge ont quelque chose en commun, mais quoi ? Après chaque rencontre, Natan «se regardait dans le rétroviseur pour observer si le sien aussi montrait le signe distinctif de ceux qu'il avait baptisés, au fil des jours, les visages de la solitude». Miami est la ville où la solitude est un destin.
 
Dans sa quête, Natan est guidé, entre autres, par un poème de Keats trouvé dans la guérite d'un gardien de nuit. Enfant, Carlos Victoria découvrit les romantiques anglais dans la bibliothèque de Camagüey. Il aurait voulu écrire comme les soeurs Brontë : «Mais comment décrire des landes, des forêts, des apparitions, des lacs, quand on est né au coeur d'une île tropicale ?» Son style est plus proche des grands auteurs américains de nouvelles. Mais Natan, comme l'écrivain, vit au bord d'un lac fertile en apparitions.
 
Peu à peu, Natan a la sensation d'être suivi par ce frère ­ ou par son fantôme apparaissant sur la rive. Est-il vivant ? Est-il mort ? Est-ce bien lui qu'il voit sur une photo découverte chez une tante décédée ? Il l'ignore. Son «seul objectif» était de «jeter un pont dans la nuit vers son frère». En le suivant, il s'enfonce dans la nuit. Au bout, après une perte de conscience, il trouve la prison et la dépression. Il en sortira simplifié, peut-être aimé par une femme.
 
En 1998, Carlos Victoria est lui-même entré en dépression : «Pendant quatre ans, je n'ai plus écrit. Je me contentais d'aller au travail comme un zombie.» La musique le faisait pleurer. Il rejoignait ses personnages dans la cave. C'est l'époque où «les canaux de Miami sont pleins de tentations». Un recueil de nouvelles, le Salon de l'aveugle, publié en 2005, marque sa résurrection. Carlos Victoria travaille lentement, le matin ou la nuit. Il écrit aujourd'hui, avec difficulté, le roman du retour à Cuba. «Je ne peux lire ni Camus, ni Hesse, ni Thomas Mann, ni Dostoïevski quand j'écris. Ils me sont trop proches.» 
 
Depuis vingt-quatre ans, il ne boit plus. Le 20 décembre 2001, au coeur de la dépression, sa mère est morte : «C'est peut-être la date la plus importante de ma vie.» Elle était schizophrène. Il vivait seul avec elle depuis toujours. Comme son ami Guillermo Rosales, elle entendait des voix. «Dieu lui parlait, dit-il. Nous étions ses messagers et nous allions délivrer le monde. Bien entendu, nous étions menacés, persécutés, torturés. Les gens mouraient, mais ils revenaient sous une autre forme... et, bien entendu, il était impossible de faire venir quelqu'un chez nous.» Il y a souvent des fous dans les textes de Carlos Victoria. Il les décrit avec délicatesse, sans effet, en homme qui les a vécus.
 
Sa mère est devenue folle quand il est né. Fille de paysans pauvres, elle est institutrice : pour la famille, une réussite sociale. Elle tombe amoureuse du père de Carlos. Il se nomme Emilino Consuegra, mais tout le monde l'appelle Charles (avec l'accent anglais). C'est le fils d'une famille riche, possédant une propriété dans les environs. Au moment où il la séduit, son mariage est déjà prévu avec une fille de son milieu. Il disparaît avant la naissance. Dans la famille, son nom devient tabou. L'enfant grandit en ignorant tout de lui.
 
Adolescent, il rejoint La Havane, pour y faire des études de littérature anglaise. Sa mère reste avec une tante à Camagüey. Deux autres tantes vivent en Australie et à Miami. C'est celle-ci qui, en 1979, voyage à Cuba et propose d'aider Carlos et sa mère à sortir. Mère folle, fils paria : «Nous vivions alors dans des conditions épouvantables.» Au moment où le voyage se prépare, sa tante de Camagüey lui dit : «J'ai des lettres de ton père que ta mère n'a jamais lues.» La famille a fait barrage. Carlos Victoria découvre que son père se repentait, voulait le connaître. Il n'en sait pas plus. «J'étais alors persuadé qu'il avait émigré aux Etats-Unis, dit-il. L'une des premières choses que j'ai faites en arrivant à Miami, c'est de chercher son nom dans le bottin. Je ne l'ai pas trouvé. J'ai oublié.» 
 
Emilino Consuegra a en réalité rejoint Fidel Castro dans la Sierra. Il a fait la révolution. Médecin, il est devenu un notable du régime. Puis il a été mis à l'écart, pour finir médecin de quartier à La Havane. Carlos retrouve sa trace par hasard, dix ans plus tard, dans une réunion littéraire à Miami : des amies d'enfance de sa mère, présentes, se mettent à pleurer lorsqu'il leur apprend qu'il est «le fils d'Estrella». Par elles, il parvient à contacter son père. Elles apprennent aussi à l'écrivain qu'il a un demi-frère. Il vit à Miami et il est avocat. Carlos Victoria demande à le connaître. On fait passer le message. Le frère refuse : «Je ne suis pas prêt.» 
 
Ici, la littérature reprend ses droits : «J'ai voulu me prouver, dit l'écrivain, que je pouvais écrire une oeuvre d'imagination dans laquelle entrait ce problème. Parfois, je rêvais de mon frère et je me disais que lui me connaissait. Et il m'arrivait de voir une silhouette, la nuit, au bord du lac. Un pont dans la nuit est venu de là.» Quinze ans plus tard, ils ne se sont toujours pas vus. Entre-temps, Carlos Victoria a inventé ce frère, qu'il a peut-être renoncé à connaître ­ comme dans le livre.

Après avoir écrit Un pont dans la nuit, il retourne pour la première fois à Cuba. Les frontières s'ouvrent et il veut connaître son père. Un livre l'aide à prendre sa décision : le Premier Homme de Camus ­ l'histoire d'un enfant qui n'a pas connu son père. Celui de Carlos Victoria a perdu ses privilèges. Il lui reste un bel appartement dans le quartier du Vedado. Le fils arrive par surprise à La Havane. Le père est à l'hôpital. On va l'opérer d'une hernie : «Quand je suis entré dans sa chambre, se souvient Carlos, il y avait une coupure d'électricité. Mon père s'est levé. Nous avons marché dans les couloirs sans lumière et il m'a demandé pardon. Il voulait sortir aussitôt, se faire opérer plus tard. J'ai refusé.» 
 
L'écrivain retourne deux fois dans l'île. Il aide ce père tardif, sa famille. La troisième fois, le vieil homme est mourant. Ils se disent adieu. De retour à Miami, le fils retrouve son lieu vide, sans sa mère ; son lieu d'écriture : «On m'a souvent demandé comment je pouvais vivre à Miami. Mais je ne vis pas à Miami, je vis ici, et je pourrais y vivre cent ans.» Quand son père lui proposa de l'accueillir pendant son séjour à La Havane, il commença par refuser : «Je ne peux pas vivre dans l'appartement de quelqu'un d'autre.» 

Sa mère l'isolait du monde et l'en protégeait : «Quand elle était là, on me disait que je me servais d'elle pour rester seul. Maintenant, elle n'est plus là et je suis toujours seul.» Après sa mort, il a changé d'appartement sans changer d'immeuble. La peau de l'édifice a été arrachée par un ouragan, en 2005. On ne l'a pas encore refaite. L'endroit s'appelle Spring Lakes Club. Dans cette ville où tout paraît vivre d'être neuf, il semble presque abandonné. C'est situé assez loin du centre pour que l'écrivain ne soit pas dérangé.
 
Chez lui, il regarde des films. Ses étagères sont pleines de DVD, de livres cubains, anglais, français. On voit les Pléiade de Gide, Rimbaud, Camus. En ce moment, il relit les Confessions de Rousseau ­ pour la première fois en français, une langue qu'il lit sans la parler. Il y a aussi les romans de Robbe-Grillet, «qui m'a appris la distanciation, sans laquelle mes livres seraient pleins de sentimentalisme bon marché, des pastiches de la réalité par le drame. La distanciation me soulage». Il y a enfin des livres de cuisine. Carlos Victoria lit leurs recettes avec passion. Mais il ne cuisine jamais. Il mange du thon en boîte.

Son appartement clinique, sobre, très peu cubain dans son absence de décoration, est recouvert d'une moquette propre et gris clair. Il donne sur le lac. Dessous, des palmiers et un vieux ponton. Sur le ponton, un iguane. A gauche, un hydravion. Au loin, à droite, des cabanes habitées par des sans-abri. Sur les autres rives, il y avait naguère une longue épaisseur d'arbres : on les voit dans Un pont dans la nuit. Deux ouragans ont tout déraciné. Le paysage des textes a changé ; les vies qu'ils racontent, non. Si la joie cubaine est si belle, c'est parce que la tristesse qu'elle recouvre est sans fond. Carlos Victoria est entré sans crier dans le puits."

Note de la 'publieuse' : Carlos Victoria s'est donné la mort en octobre 2007 à Miami... J'ai trouvé ça teeeeellement triste........

Un article publié (en espagnol) pour le premier anniversaire de la mort de Carlos Victoria : http://icrariza.blogspot.com/2008/10/carlos-victoria-sin-tiempo-para.html

Et ici un article qui parle encore (en espagnol) de ces trois auteurs en faisant référence à un dossier dans Marianne! Il FAUT que je le trouve! http://radiografiamundial.com/rmblog/cultura-blog/adela/r...

le mois cubain, reinaldo arenas, cuba

Commentaires

Ah oui, je me souviens quand on a appris sa mort :-(
Dire qu'on avait eu un échange mail quelques mois auparavant, tu te souviens ?

Écrit par : Cryssilda | 27 mai 2011

Je me souviens de notre échange à toutes les deux où on se disait que c'était tellement triste..... Mais on dirait que tu voulais dire un échange de mail avec lui ??

Écrit par : Lamalie | 28 mai 2011

Si si Lamalie, je l'avais contacté pour une interview que finalement je n'ai pas fait, et il a mis fin à ses jours quelques mois après :-(

Écrit par : Cryssilda | 02 juin 2011

Ah je ne me souvenais pas....... !!!!

Écrit par : Lamalie | 02 juin 2011

Les commentaires sont fermés.