30 septembre 2005
L'état d'esprit
L'état d'esprit, c'est vrai ! Quelle chose peut paraître plus mystérieuse que l'état d'esprit ? Capable de changer presque du tout au tout, d'un instant à l'autre. Comme ça. Et cela sans aucune raison, dirait-on. Mais non en plus ! C'est sûr que l'état d'esprit, il n'y a rien de plus cohérent que lui, vraiment j'en suis sûre ! Mais. Mais cette cohérence est sûrement aussi difficilement identifiable que l'inconscient.. Tiens, chuis sûre qu'ils fonctionnent de pair ces deux-là, l'état d'esprit et l'inconscient.. Deux potes, deux complices, comme les deux doigts de la main, comme cul et chemise, comme Lam et alie ! :D
Nan mais vraiment, ça tripe l'état d'esprit. Un instant plutôt létargique, et l'autre total dynamique ! Un instant plutôt mélancolique, et l'autre total euphorique ! Un instant plutôt cynique, et l'autre total nonchalique ! Et pourquoi ? Hein ? Pourquoi ? Pour une poussière, pour une pichenette, pour un grain de sable.. Mais celui justement qui vous crisse l'oeil ou vous ébullitionne le cerveau ! Et comment savoir ? Plus d'une vie d'attention à ses propres réactions sans doute. Pas moins..
En tout cas, avec lui, on n'est pas prêt de s'ennuyer, ni d'arrêter de se marre !
19:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
22 septembre 2005
Un enfant
Cette nuit, j'ai rêvé qu'il y avait un enfant, malade, allongé sur un lit d'hôpital (sans que cela ne se passe dans un hôpital). Sa mère était présente. Ma mère s'occupait de l'enfant, c'est comme si elle était infirmière et médecin à la fois. Ou infirmière décideuse, car seule responsable de toute façon. L'enfant allait mal, avait un problème grave aux poumons. J'observais ça. Et sans que les choses ne soient dites, j'ai compris que ma mère avait pris la décision. Il n'allait pas pouvoir continuer à vivre, il n'y aurait pas de soins. On éloigna la mère, éffondrée, elle avait compris. On allait laisser l'enfant ne plus pouvoir respirer, s'étouffer, et mourir... C'était comme ça, c'était désolant, comment on dit terrifiant sans y mettre l'idée de terreur ?.. C'était fatal et tragique.
13:15 Publié dans Rêve | Lien permanent | Commentaires (1)
19 septembre 2005
J'adore les dimanches
Elle chantait "Je hais les dimanches", et lui chantait "Qu'est-ce qu'on s'emmerde le dimanche". Lui, bien fait pour lui, il n'avait rien compris. Mais elle par exemple, comment pouvait-elle ?
J'adore les dimanches. Aucun jour n'est plus chouette qu'un dimanche. Sauf peut-être le mardi ? Si c'est pas un des plus jolis mots du monde, mardi. :p
Donc était-ce parce que pour elle, c'était peut-être déjà tous les jours dimanche ? Parce que je ne vois pas. Le dimanche.. C'est quand même le jour qui n'est plus du seigneur, le jour où on n'a plus l'obligation de porter ses habits du ! On peut ronfler, glandouiller et même faire des tonnes de trucs ! C'est vrai, à part shopper (quoique), on peut blogger, DVDer, effeuiller, nager, même enfiler (des perles ou des bottes en caoutchouc!) ou encore se faire un super goûter (genre crêpes ou pain perdu!). C'est le jour pour !
Ou si alors, je vois peut-être. Quand j'y pense, il m'est arrivé de haïr les dimanches. Non, pas de les haîr. Ou plutôt, pas les dimanches. C'était plutôt moi. Pas moi non plus à vrai dire. Ce que je devais haïr, c'était sans doute moi comme ça, un dimanche comme ça.
Oui, d'ailleurs, c'est bien ça, je viens d'aller relire les paroles de la chanson, et elle haïssait bien les dimanches car il n'était pas là. J'adore les dimanches.
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14 septembre 2005
Nuit Sepia
21:40 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (3)
10 septembre 2005
Les jardins d'ici
Ce matin, je bois mon café assise sur le canapé. Les rayons du soleil m'agrippent la peau et mon livre resté dans la chambre m'aspire les pensées. Pof! Un jardin. Mais oui, quelle bonne idée. J'irais bien lire dans un jardin public, assise sur un banc anonyme, entre les pelouses entretenues, les arbres imposants, et les bambins perdant leurs parents ; les yeux autant sur les pages qu'en dehors. Il y a des jardins ici ? Non. Enfin oui, mais ils ne sont pas très agréables.. Ah, dommage.. Bizarre, pensé-je même.. Mais tu peux aller à la mer ?.. Bon dieu mais c'est bien sûr, c'est évident ! Pourquoi la ville irait-elle faire des efforts pour la fréquentation des jardins alors qu'à deux pas il y a l'océan !
Mais la pluie revient.. Bientôt, je ne manquerai pas d'aller lire face à l'océan.
13:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)