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26 novembre 2008

La théière, la pinaille, Lady et le medley

Chers blogopassants, je ne sais si ça vous passionnera, mais sachez que je suis encore plus, depuis ce week-end, dans le Victorian Spirit. Avec ce froid, ce vent, cette pluie, cette neige ! J'ai resorti ma... tanatataaaaaaa ! Théière ! Eh oui. Depuis au moins 2 ans, je l'avais lamentablement reléguée au fond d'un placard, à prendre la poussière et son mal en patience. Mais là, ce froid, ce temps à lire des victoriens sous la couette et à tenir grâce à ce doux brevage parfumé qu'est le thé, eh bien un grand bol ne me suffisait plus. Il me fallait passer à la taille au-dessus et pouvoir me servir et me reservir, allonger le fond restant avec de la nouvelle eau bouillante, miam! Ceci est fait ! Et puis, doit-on le répéter, dans 5 jours on est en décembre et c'est Noël qui approche à grands pas, va falloir décorer nos habitations avec tous ces trucs clinquants, brillants et lumineux, ouais, on va chanter avec les grands zélés petits, des "jésus est né, les cadeaux dans les souliers, le vent dans les trous d'nez !" Aaah, vive le bonheur !

Sinon, la politique me désepère, parfois. Des poules pouf dans un poulailler à chier se crêpent le chignon : "T'as triché ! Nan, c'est toi ! Nan, pouffiasse, t'as caché des bulletins ! Nan, même pas vrai, c'est toi la garce, c'est toi qui a mangé les bouts d'papier ! N'importe quoi, regarde, moi j'ai des potes avec moi qui disent bien que c'est toi la tricheuse ! Nan, c'est toi la menteuse ! La va-nu-pieds la gueuse ! Oui mais je meurs heureuse, heureuse et amoureuse !" Bon euh... rObert, chut, c'est pas le moment.

Allons, passons aux choses sérieuses ! Ce matin, j'ai terminé ma lecture du Secret de Lady Audley, de Mary Elizabeth BRADDON. Ce livre est un petit plaisir ! Ecrit alors qu'elle avait 25 ans, ce texte lui a apporté gloire et beauté (nan j'déconne) - gloire et richesse. Elle va écrire tout au long de sa vie environ un roman par an. Elle aurait même écrit une pièce de théâtre (ouais, Cryssi, du théâtre victorien!!) intitulée "Griselda"... Pour ce qui est de ce livre-ci, il recèle bien des ingrédients du roman victorien : une histoire se passant entre un domaine ressemblant à un petit château et la pleine campagne anglaise avoisinante ; des personnages diaboliques et amoraux (les méchants), ou emprunts d'une morale à toute épreuve (les victimes ou les valeureux qui s'évertuent à rétablir la vérité) ; une histoire de trahison, une histoire de famille, et une enquête qui n'en est pas véritablement une pour le lecteur puisque l'auteur ne s'attache pas à nous cacher les choses. Au contraire, on devine immédiatement ce que le héros doit découvrir tout au long du roman, ceci avec tout de même quelques suprises et retournements de situation. Cependant, c'est étonnant comme cette lecture nous plonge dans un univers presque haletant alors qu'il ne nous reste pourtant pas grand chose à découvrir. C'est effectivement très bien écrit et très bien mené.braddon.gif

Ayant fourche-langué avec mon 'gloire et beauté'', je ne peux m'empêcher de vous montrer à quoi ressemblait Mary Elizabeth.... C'est pas gentil, mais bon, quand même, alors qu'elle décrit cette Lady Audley comme une femme aux mille beautés, c'est amusant de voir qu'elle-même n'en avait peut-être que deux ou trois... Mdr...

Je vous fais part égalment d'un sacré lien (victorianspiritueux) que je viens de trouver sur le net, il s'agit d'une liste d'auteurs femmes victoriennes ainsi que certains de leurs écrits : http://www.indiana.edu/~letrs/vwwp/vwwplib.pl?

Et maintenant, je vais donc commencer Les Hauts de Hurlevent pour être encore et toujours plus dans le Victorian mood, yes m'sieurs-dames !

Bon allez, rObert, zy-va, te toca a ti, it's your go !

 

 

PS : ah oui, au départ je n'ai pas réussi à trouver la chanson "La Malchanceuse" toute seule, je n'étais parvenu qu'à inclure un lecteur proposant plusieurs chansons de rObert. D'où le titre. Puis, je me suis remise à chercher plus longuement encore et j'ai enfin trouvé LA chanson, toute seule. Mais du coup, j'aime trop mon titre comme ça, je pensais bien pouvoir le changer en genre "La théière, la pinaille, Lady et la princesse" (pour ceux qui ne connaissent pas rObert, elle a fait un album qui s'intitule "Princesse de rien") mais ça sonne quand même carrément moins bien que "Lady et le medley"... Et "Lady Audley et le medley" aurait fait un peu lourd et redondant. Je laisse donc tel quel ! :D

11:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Excellent, t'es carrément dans le TOTAL VICTORIAN CHRISTMAS MOOD toi ! :o)))
Il faudra absolument que je relise ce livre (Lady Audley) car j'ai totalement oublié l'histoire ! Aaaaah, Les hauts de Hurlevent.... t'es carrément dans le climat qu'il faut en ce moment pour te lancer dans ce livre! Ah comme j'aimerais redécouvrir ce livre pour la première fois! Bonne lecture! bises

Écrit par : Cryssilda | 26 novembre 2008

Hihi, effectivement je n'aurai jamais autant pensé à Noël aussi tôt dans l'année :p Maintenant que j'avance dans "Les Hauts de Hurlevent" ça me donne envie de relativiser mon commentaire sur "Le Secret de Lady Audley" mais bon. Bien sûr, c'est pas parce que c'est victorien que c'est la même chose, le même style, le même registre, donc c'est bien normal que ce soit différent. Mais ya quand même pas à comparer :D Les Hauts de Hurlevent, ça le fait !

Écrit par : Lamalie | 30 novembre 2008

J'ai beaucoup aimé Lady Audley, un peu moins les autres romans de Madame Braddon. Certains n'ont moins bien veilli. Mais pour l'atmosphère british cup of tea, rien de mieux !

Écrit par : marie | 01 décembre 2008

Les commentaires sont fermés.